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BioMark étend l’essai de réponse au traitement aux patients atteints d’un cancer du poumon en phase avancée qui reçoivent l’immunothérapie

BioMark Diagnostics Inc. est ravie d’annoncer que Santé Canada a approuvé sa demande d’essais cliniques (DEC).

L'article original (en anglais seulement) : BioMark

BioMark Diagnostics Inc.  (« BioMark ») est ravie d’annoncer que Santé Canada a approuvé sa demande d’essais cliniques (DEC) et accordé une lettre de non-objection (LNO) pour sa demande intitulée Excrétion d’acétyl-amantadine (AA) par les patients aux prises avec un cancer du poumon au cours d’un programme de chimiothérapie avec ou sans immunothérapie. Puisque l’immunothérapie représente maintenant la nouvelle norme lorsqu’il s’agit de soigner le cancer du poumon, BioMark a modifié le protocole pour y inclure les participants à l'étude qui reçoivent de l’immunothérapie et ajouté l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie du Québec (IUCPQ) comme un site additionnel sous la supervision du Dr Philippe Joubert. Le protocole modifié vise à vérifier l’hypothèse selon laquelle la régulation négative de l'activité de SSAT1, comme en témoigne une baisse de la concentration du plasma de l’acétyl-amantadine, survient plus tôt qu’on ne peut le détecter en ayant recours à d’autres méthodes d’essai de diagnostic employées pour déterminer l'efficacité de la chimiothérapie combinée ou non à l'immunothérapie chez les patients ayant reçu un diagnostic de cancer du poumon de stade III. Cette approbation de la modification par Santé Canada facilitera l'étude et permettra d’obtenir la taille d'échantillonnage requise au moment opportun. Le recrutement des patients devrait débuter plus tard au cours du troisième trimestre.

« L’évaluation de la réponse de la tumeur à la thérapie présente une importance primordiale, puisqu’elle permet de procéder possiblement à une évaluation de la fin de réaction en plus de guider les cliniciens qui doivent rendre des décisions en ce qui a trait aux traitements futurs. Nous sommes ravis d’étendre notre plate-forme de biopsie liquide en procédant à des essais de type SSAT pour cette importante indication clinique. Il pourrait s’agir là d’un essai simple et efficace pour évaluer la réponse au traitement et afin de mieux adapter ce dernier au patient, ainsi que pour réduire les effets secondaires et les coûts, » de dire le PDG Rashid Bux.

Cette étude menée sur les patients souffrant d’un cancer du poumon fait suite à l'étude précédente qui avait pour but de déterminer les niveaux urinaires de l’AA chez les bénévoles présentant une santé normale et chez les patients ayant reçu un diagnostic de cancer. La société aimerait remercier tous les chercheurs qui ont pris part à ces travaux, soit les Dr Andrew Maksymiuk, (CancerCare Manitoba), Daniel S. Sitar (Collège de médecine, Faculté des sciences de la santé, Université du Manitoba), Bram Ramjiawan et Paramjit Tappia, (Asper Clinical Research Institute), Philippe Joubert (IUCPQ - Département de pathologie, Université Laval), ainsi que David Wishart (The Metabolomics Innovation Centre), qui ont investi des efforts incroyables afin d’élaborer et de modifier le protocole, remettant toute l'information à Santé Canada et obtenant éventuellement la lettre de non-objection (LNO).

Cancer du poumon au stade avancé
En ce qui concerne le cancer du poumon au stade avancé, la chimiothérapie et l'immunothérapie systémiques représentent les principaux choix en matière de thérapies. Les objectifs sont habituellement de nature palliative, ce qui signifie qu’on s’efforce de maintenir ou d’améliorer les symptômes et la qualité de vie, ce qui procure l'avantage additionnel d’une prolongation de la survie – même s’il n’existe aucun médicament dans la plupart des cas. Il est souvent difficile d’évaluer la réponse, puisqu’on peut avoir besoin de plusieurs mois pour déterminer la régression en ayant recours à des techniques conventionnelles, comme l'examen physique, les études radiographiques et/ou les études biochimiques conventionnelles en laboratoire. Par conséquent, de nombreux patients sont aux prises avec les effets secondaires pendant plusieurs mois avant que les cliniciens ne soient en mesure de déterminer si la thérapie parviendra à produire les résultats thérapeutiques souhaités. Le test de BioMark vise à surveiller la réponse plus rapidement et avec une précision accrue.

À propos de BioMark Diagnostics Inc.

BioMark travaille présentement au développement de solutions exclusives, non invasives et précises pour diagnostiquer le cancer qui peuvent aider à détecter, à surveiller et à évaluer tôt le traitement dans le cas des cancers qui sont difficiles à détecter et à traiter. La technologie permet également de mesurer la réponse au traitement et possiblement d’assurer la surveillance en série des survivants du cancer.