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Commerce électronique et Chine : une activité pour s’aider à réussir

Le commerce en ligne a, récemment plus que jamais, démontré toute son utilité et sa popularité. Par sa simplicité d’utilisation par les consommateurs et son énorme portée mondiale, il s’avère un outil de plus en plus nécessaire pour toute entreprise qui désire faire sa place sur le marché mondial. Cependant, qui dit portée mondiale dit, tout comme dans des exportations standards, des habitudes de consommation et des cultures différentes à prendre en compte. Et l’un des marchés les plus importants, la Chine, est empreint de nombreuses particularités qu’il faut considérer avant d’ouvrir son commerce électronique à ce pays.

C’est donc pour préparer les entrepreneurs à cette réalité que, le 2 septembre dernier, Québec International et Québec VITAE proposaient un webinaire intitulé Réussir le commerce électronique en Chine. Ce rendez-vous mettait en vedette trois spécialistes du commerce en Chine, afin de discuter de stratégies pour réduire les risques, et présenter aux participants comment profiter du monde de possibilités offert en Chine. En effet, le pays est parmi les plus avancés en matière de commerce électronique, proposant ainsi des consommateurs habitués à ces méthodes d’achat, mais aussi une forte compétition.

Mme Caroline Lefebvre, agente de développement des affaires et partenariats à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada, a été la première à prendre la parole. Soulevant la forte concurrence, mais aussi la présente connue de contrefaçons sur le marché chinois, elle a rappelé l’importance d’avoir une stratégie de propriété intellectuelle solide. En plus de lutter contre ces difficultés, une telle stratégie aide au positionnement sur le marché, à aller chercher du revenu, à asseoir l’entreprise et à éviter des pièges.

Le second intervenant était M. Gabriel Talbot, président-directeur général d’Aziko, et expérimenté sur le commerce en ligne en Chine. Il a ainsi soulevé, aux participants, les différences majeures entre le Canada et la Chine en matière de consommation en ligne, en plus d’illustrer l’importante montée du commerce électronique partout sur la planète. En utilisant de nombreuses études de cas, M. Talbot a démontré comment bien implanter sa marque en Chine, afin de la faire briller et de vendre.

M. Jean-Damien Cangelosi, directeur du développement des affaires de Citadelle a conclu le segment des intervenants avec un témoignage des expériences de son entreprise en matière de commerce électronique en Chine. Établissement de la marque, déploiement en ligne, difficultés et réussites… cette aventure a donné une idée concrète des efforts à réaliser, mais aussi des retombées potentielles énormes de faire le pas.

L’activité s’est terminée par une période d’échanges où participants et conférenciers ont pu échanger des enjeux, trucs, ressources et plus afin de déterminer les meilleures avenues pour commencer ou poursuivre leur projet de commerce électronique en Chine. En gros, ils ont pu en retirer trois grands constats :

  • Les produits de très haute qualité et à prix plus élevé ont plus de chances de réussir à pénétrer le marché chinois
  • La protection de la marque de commerce est une bonne stratégie pour éviter les complications et appuyer le développement son plan de marketing.
  • Faire découvrir ses produits auprès des touristes chinois est un excellent point de départ pour faire connaître sa marque québécoise et ses produits sur ce marché.