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Étude Choix concurrentiels 2012 de KPMG : Québec se démarque de nouveauFaits saillantsCommentaires

Les résultats de l'étude Choix concurrentiels 2012, publiés tous les deux ans par la firme KPMG, démontrent une fois de plus que Québec se classe parmi les premières villes au monde quant à ses faibles coûts de démarrage et d'exploitation pour les entreprises. En effet, si on compare Québec à 27 régions métropolitaines de taille similaire dans le monde (entre 0,5 et 2 millions d'habitants), Québec se classe deuxième, derrière Marseille (France). Pour une entreprise de R-D (biotechnologie, essais cliniques, développement de systèmes électroniques), l'avantage-coût est encore plus marqué. En effet, pour ce type d'entreprise il en coûte de 13,8 % à 20,5 % moins cher que dans la moyenne des villes américaines. En divertissement numérique, l'avantage est de 23,4 %, alors qu'il se situe à 12,4 % pour le développement de logiciels. Le secteur des services financiers jouit quant à lui d'un avantage de 21,4 %. Québec se classe aussi favorablement dans les secteurs suivants : matériel de télécommunications (4,6 %), produits pharmaceutiques (4,3 %), appareils médicaux (4,2 %), produits électroniques (3,9 %) et produits chimiques spécialisés (3,5 %) et des pièces de précision (2,9 %). Si on ne tient pas compte de la taille de la population, Québec fait tout de même bonne figure, se classant au 9e rang mondial parmi 103 villes situées dans des marchés à maturité (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Japon et Australie) et au 6e rang canadien devant Montréal (7e rang) et Winnipeg (8e rang).

Faits saillants

  • Il en coûte 5,8 % moins cher de s'établir et de faire affaire à Québec comparativement à la moyenne des villes aux États-Unis.
  • Parmi les villes de taille comparable (500 000 à 2 millions d'habitants), Québec se classe au
    2e rang mondial et au 1er rang des villes canadiennes et américaines pour ses coûts d'exploitation
  • Toutes catégories confondues, Québec se classe au 9e rang mondial parmi les 103 villes des marchés arrivés au stade de maturité. Elle occupe le 7e rang des villes nord-américaines et le 6e rang des villes canadiennes.
  • Parmi les secteurs où Québec se démarque le plus, mentionnons celui du divertissement numérique, où les coûts sont inférieurs de 23,4 %, aux services financiers, qui jouit d'un avantage de 21,4 %, et aux essais cliniques (20,5 %).

Commentaires

Les résultats de l'étude Choix concurrentiels 2012, publiés tous les deux ans par la firme KPMG, démontrent une fois de plus que Québec se classe parmi les premières villes au monde quant à ses faibles coûts de démarrage et d'exploitation pour les entreprises.
En effet, si on compare Québec à 27 régions métropolitaines de taille similaire dans le monde (entre 0,5 et 2 millions d'habitants), Québec se classe deuxième, derrière Marseille (France). Pour une entreprise de R-D (biotechnologie, essais cliniques, développement de systèmes électroniques), l'avantage-coût est encore plus marqué. En effet, pour ce type d'entreprise il en coûte de 13,8 % à 20,5 % moins cher que dans la moyenne des villes américaines. En divertissement numérique, l'avantage est de 23,4 %, alors qu'il se situe à 12,4 % pour le développement de logiciels. Le secteur des services financiers jouit quant à lui d'un avantage de 21,4 %. Québec se classe aussi favorablement dans les secteurs suivants : matériel de télécommunications (4,6 %), produits pharmaceutiques (4,3 %), appareils médicaux (4,2 %), produits électroniques (3,9 %) et produits chimiques spécialisés (3,5 %) et des pièces de précision (2,9 %).
Si on ne tient pas compte de la taille de la population, Québec fait tout de même bonne figure, se classant au 9e rang mondial parmi 103 villes situées dans des marchés à maturité (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Japon et Australie) et au 6e rang canadien devant Montréal (7e rang) et Winnipeg (8e rang).

Juan Pablo Camacho
Économiste
Québec International