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Le PIB réel augmente de 2 % au premier semestre

La RMR de Québec s’est positionnée comme l’une des plus performantes au pays au premier semestre de 2015. Son PIB réel a enregistré une augmentation de 2 % par rapport à la même période en 2014, pour atteindre 34,5 G$. La région a poursuivi sa croissance, alors que certains facteurs semblent contraindre le dynamisme économique de certaines de ses consoeurs de l’ouest.

Faits saillants

  • Selon le Conference Board du Canada, la RMR de Québec a enregistré un PIB réel de 34,5 G$ au premier semestre de 2015, une hausse de 2 % par rapport à la même période en 2014.
  • La région de Québec a maintenu sa croissance, et ce, malgré la présence de certains facteurs qui semblent ralentir la performance de l’économie canadienne dans son ensemble.
  • La progression du PIB à Québec est attribuable à l’augmentation de 2,4 % de la production manufacturière et de 1,7 % du secteur des services.
  • La détente du marché non résidentiel a cependant constitué une contrainte à la progression de l’industrie de la construction qui a légèrement fléchi de 0,6 %.

Commentaires

L’accroissement économique de Québec s’est observé du côté de la fabrication (+2,4 %) et des services (+1,7 %) au cours des 6 premiers mois de l’année. À cet effet, le secteur manufacturier poursuit son rattrapage après avoir atteint un creux en 2013. Pour le secteur des services, l’expansion est soutenue par la bonne tenue de l’ensemble des composantes liées à la production, la consommation et les services publics. Quant au secteur de la construction, il a affiché un léger repli annuel de 0,6 %. La bonne tenue du marché résidentiel n’a pas été suffisante pour combler le départ plus modeste du marché non résidentiel.

La performance du premier semestre appuie notre prévision voulant que le PIB réel augmente de 2 % dans la RMR de Québec pour l’ensemble de 2015. Outre l’amélioration de la plupart de ses composantes sectorielles, la région a aussi compté sur la création d’emplois (+0,5 %), la majoration du revenu personnel disponible par habitant (+3 %) et la hausse de la consommation (+1,7 %). De plus, l’implantation et l’expansion d’entreprises, combinées au lancement de nouveaux chantiers, devraient contribuer à soutenir l’expansion économique de Québec en deuxième moitié d’année.

  Louis Gagnon
Économiste principal
                                                                                                                                                                       Québec International

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