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Le PIB réel de la RMR de Québec atteint un sommet de 32,5 G$ en 2012Faits saillantsCommentaires

La région métropolitaine de Québec a généré un PIB réel de 32,5 G$ en 2012, un nouveau sommet. Cependant, elle s’est limitée à une hausse annuelle de 0,9 %, contre 2 % en 2011. Le repli du marché de l’emploi en deuxième moitié d’année et la décélération persistante de l’activité manufacturière expliquerait cette performance plus modeste. Malgré tout, la RMR de Québec a enregistré une croissance annuelle moyenne de 1,9 % entre 2007 et 2012, l’une des plus élevées au Canada. En effet, parmi les 8 principales RMR canadiennes, seules Edmonton (3,4 %) et Calgary (2,0 %) ont fait mieux que Québec.

Faits saillants

  • Selon le Conference Board du Canada, le PIB réel de la RMR de Québec a atteint un nouveau sommet de 32,5 G$ en 2012, une augmentation annuelle de 0,9 %.
  • L’industrie de la construction (+3,2 %) et le secteur des services (+1,7 %) ont appuyé la croissance dans la région de Québec.
  • L’industrie manufacturière (-4,1 %) et le secteur primaire (-14,6 %) sont demeurés sur une pente descendante.
  • La région se distingue en inscrivant un taux de croissance annualisé moyen sur 5 ans de 1,9 %, l’un des meilleurs au Canada.

Commentaires

L’économie de Québec a appuyé sa progression de 2012 sur une industrie de la construction
(+3,2 %) dynamisée par le marché résidentiel (+6 416 mises en chantier), les espaces de bureaux (+1,4 million de pieds carrés en projet) et les grands chantiers (routes, amphithéâtre multifonctionnel, etc.). Le secteur des services (+1,7 %) a profité principalement de la bonne performance des services à la production (finances, assurances, services professionnels, scientifiques et techniques, etc.). Pour sa part, le secteur manufacturier a décéléré pour une cinquième année consécutive. Les inquiétudes persistantes entourant la reprise de l’économie mondiale et la relance américaine ont ramené la production manufacturière à un niveau qui prévalait au début du millénaire.

Pour 2013, le PIB réel devrait s’accroître d’environ 2 % dans la RMR de Québec. La combinaison de plusieurs facteurs soutiendra le dynamisme régional, dont l’obtention de nouveaux contrats qui profitera aux entreprises de biens et services, de même que la poursuite des chantiers majeurs. La diversification des secteurs de force présents à Québec s’avérera un autre atout pour s’ajuster aux contraintes entourant la fragilité de la reprise économique mondiale.

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International