Faits saillants
- La RMR de Québec a enregistré 427 700 emplois en mai, une diminution de 5 000 emplois par rapport à avril.
- La baisse de l’emploi (-1,2 %) plus prononcée que celle de la population active (-0,7 %) a entraîné une hausse de 0,5 point de pourcentage du taux de chômage ; il était de 5 % en mai.
- La pause se prolonge pour un deuxième mois au chapitre de l’emploi, mais la région de Québec conserve un gain cumulatif de 4 200 emplois par rapport à mai 2013.
- Pour l’ensemble du Québec, le marché du travail s’est replié pour un troisième mois consécutif, soit de 800 emplois en mai. Quant au taux de chômage, il était de 8 % le mois dernier, contre 7,6 % en avril.
Commentaires
Les chiffres de ce matin permettent aussi de remettre les pendules à l’heure. La région doit composer avec certaines contraintes conjoncturelles et structurelles. Des projets industriels et non résidentiels figurent sur les planches à dessin, mais leur lancement dépend d’une conjoncture économique plus favorable. De son côté, le faible taux de chômage, soit de 5 % en mai, nous rappelle notamment que la rareté de main-d'œuvre spécialisée s’avère un irritant qui freine l’embauche dans certains secteurs. Mentionnons d’ailleurs que près d’une dizaine d’entreprises de Québec participaient à une mission de recrutement à Paris et à Bruxelles en début de semaine, pour pallier cette situation.
Le marché de l’emploi avait pris les bouchées doubles dans la RMR de Québec en début d’année, de même qu’à la fin de 2013, lui permettant d’atteindre de nouveaux sommets. Cette performance permet à la région de se positionner comme l’une des plus performantes au Québec et l’une des plus dynamiques au Canada. Cependant, la détente observée en mai nous rappelle que la région doit continuer de s’ajuster à certaines contraintes rattachées à la conjoncture économique et au bassin de main-d'œuvre disponible.
Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International
