Fait à noter, la grande majorité de ces filiales, soit 72 %, fait partie des industries clés de la région, soit les secteurs des TIC et électronique (33 %), des matériaux à valeur ajoutée et du matériel de transport (18 %), des sciences de la vie (11 %), de la transformation agroalimentaire, de l’environnement et de l’énergie (5 %). La place qu’occupent les filiales et l’impact qu’ont leurs activités dans l’économie régionale sont donc essentiels à la santé économique de notre région.
Un service spécialisé pour les filiales étrangères
C’est pourquoi Québec International (QI) détient, au sein de son organisation, une équipe d’experts qui, détenant une connaissance fine de la réalité particulière de ces entreprises, travaille continuellement au soutien à la croissance de ces dernières.
En plus de faciliter les projets d’implantation ou d’expansion des succursales de nombreuses multinationales, l’équipe détient les ressources nécessaires pour faciliter le recrutement de travailleurs spécialisés et le développement de stratégies visant la commercialisation sur de nouveaux marchés.
L’importance d’un plan stratégique à deux axes
Dotés d’un réseau de contacts hors pair, les professionnels de QI collaborent continuellement avec des partenaires hautement qualifiés, tels qu’Investissement Québec, spécialisé dans l’aide aux filiales étrangères ainsi que Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT). À l’instar de QI et Investissement Québec, RCGT comprend, conseille et accompagne les gestionnaires des unités de grandes multinationales.
M. Pierre Larouche, directeur principal - Fiscalité, R-D et innovation chez RCGT, est d’avis que les gestionnaires des filiales doivent saisir l’importance de se doter d’un plan stratégique. En effet, selon l’expert, c’est ce dernier qui assurera, en grande partie, la croissance ou à tout le moins, la pérennité de l’entreprise dans son milieu, puisqu’il servira à démontrer à la maison-mère la compétitivité de la filiale au sein du réseau de la multinationale.
Ce plan stratégique devrait d’ailleurs contenir deux axes. Selon la firme, le premier mettrait l’accent sur la place qu’occupe l’innovation au sein de l’unité. En effet, c’est en accentuant l’innovation technologique dans le développement (par entre autres la mise à contribution de partenaire de recherche universitaire ou collégial et en sortant de la zone de confort des connaissances technologiques de l’entreprise que les produits offerts ou procédés utilisés deviendront plus concurrentiels.
Le deuxième axe devrait miser sur la réduction des coûts de l’entreprise. Cet objectif peut être atteint en optimisant, par exemple, le modèle d’affaires ou en optimisant le montage financier par les mesures fiscales ou les aides financières. De plus, la capacité d’un gestionnaire à monter un business case convaincant et percutant à l’intention de la maison-mère, qui fait la démonstration des idées innovantes et du dynamisme de la filiale est incontournable selon le spécialiste.
Un rendez-vous à ne pas manquer pour les gestionnaires de filiales
Dans l’optique d’outiller les filiales dans le développement de stratégies et de mesures visant à soutenir leur croissance, QI et Investissement Québec proposent en février un rendez-vous d’affaires aux gestionnaires. Pendant cette rencontre, plusieurs informations importantes seront transmises par les experts sur place, un échange sur les bonnes pratiques d’affaires aura aussi lieu. Ce sera aussi l’occasion pour les professionnels de ces milieux d’échanger avec leurs pairs sur leur réalité respective.
Pour les gestionnaires de filiales qui désirent en apprendre plus ou qui souhaitent se joindre au déjeuner-conférence du 20 février 2015, contactez Mme Julie Carrier.
