« Les Journées Québec, ce sont 17 missions à l'étranger qui visent à recruter des travailleuses et des travailleurs francophones qualifiés. Le gouvernement vise particulièrement les professions à forte demande par les entreprises du Québec dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre », a expliqué M. Boulet. Les secteurs de la santé, de l’éducation, du génie, de l’enseignement, des services de garde éducatifs à l’enfance et des technologies de l’information sont notamment dans la ligne de mire du Québec.
L’Europe (France, Belgique, etc.), l’Amérique latine (Brésil, Colombie, etc.), ainsi que l’Afrique du Nord et de l’Ouest (Maroc, Tunisie, Côte d’Ivoire, etc.) font partie des principaux territoires visés.
Ces missions sont organisées par le gouvernement et ses partenaires, Québec International (QI), Montréal International et la Société de développement économique de Drummondville.
Depuis 2008, QI a pris part à plus de 80 missions de recrutement à l’étranger, incluant celles virtuelles. Les initiatives de l’Agence en recrutement international ont contribué à l’accueil de presque 20 000 nouveaux arrivants dans la région de Québec, incluant quelque 7 500 travailleurs et plus d’un millier d’étudiants étrangers.
Les Journées Québec permettent aux employeurs de « bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour maximiser leurs chances de trouver des employés qualifiés répondant à leurs besoins spécifiques », a souligné le président-directeur général de QI, Carl Viel. « Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, le recrutement international est indispensable à la vitalité de notre économie et de nos communautés », a-t-il fait valoir. En mars, le taux de chômage se situait à 2,7 % dans la RMR de Québec.
« On sait qu’on a un meilleur taux de rétention en accueillant les familles », a d’ailleurs mentionné M. Viel en entrevue avec des médias, soulignant l’importance de travailler sur plusieurs aspects, comme l’intégration des conjoints en milieu de travail.
Dans la région de Québec, la grande majorité des entreprises sont des PME et n’ont pas forcément de département des ressources humaines. « Donc on doit faire de l’accompagnement en amont, pendant et après », a expliqué M. Viel, au sujet des activités de recrutement.