Faits saillants
- Selon Statistique Canada, la RMR de Québec comptait 425 600 emplois en juin, une baisse de 2 100 emplois par rapport à mai.
- Le nombre d’emplois se replie depuis trois mois, alors que le taux de chômage évolue à la hausse, il était de 5,4 % en juin, ramenant la région au taux qui prévalait en septembre 2012.
- Malgré une période printanière moins expansionniste, la région de Québec conserve un gain cumulatif de 5 600 emplois par rapport à juin 2013, s’inscrivant comme la meilleure performance au Québec.
- Au Québec, le marché du travail a enregistré un gain de 3 500 emplois en juin par rapport à mai, mais le taux de chômage a conservé une tendance haussière, passant de 8 % en mai à 8,1 % en juin.
Commentaires
Le nombre d’emplois est demeuré stable, ou presque, dans la construction et l’industrie manufacturière, une situation qui se maintient depuis quelques mois déjà. Certes, le marché résidentiel poursuit sa détente, mais la région pallie cette situation en tirant profit des projets non résidentiels. Du côté industriel, la situation n’est pas égale pour l’ensemble des secteurs, mais la reprise économique mondiale, et surtout américaine, contribue à regarnir les carnets de commandes. En somme, c’est le secteur des services qui provoque une certaine instabilité de l’emploi à Québec. La région continue de s’ajuster aux importants gains réalisés au cours du premier trimestre. Elle doit également tenir compte des compressions budgétaires dans le secteur public et de la rareté de main-d'œuvre qualifiée qui s’avèrent des contraintes à la croissance de l’emploi.
Malgré un printemps modeste, la région de Québec demeure dans une position enviable. En effet, elle a terminé le mois de juin avec 5 600 emplois de plus par rapport à la même période en 2013, la meilleure performance à l’échelle du Québec. La région offre une diversité économique qui propose des opportunités d’emplois et qui soutient la création de postes à plein temps. Cependant, les données de ce matin nous rappellent que la région n’est pas à l’abri de certaines contraintes, dont celles rattachées à la conjoncture économique et au bassin de main-d'œuvre disponible.
