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PIB de la RMR de Québec : Nouveau sommet de 26,1 G$Faits saillantsCommentaires

Le PIB réel a progressé de 2,2 % au premier semestre dans la RMR de Québec, pour atteindre un nouveau sommet de 26,1 G$. La région a maintenu son expansion, et ce, malgré les nombreuses contraintes financières, climatiques et géopolitiques qui ont affecté l'économie mondiale en première moitié d'année.

Faits saillants

  • Selon le Conference Board du Canada, la RMR de Québec a enregistré une croissance annuelle de son PIB réel de 2,2 % au premier semestre de 2011, pour atteindre un nouveau sommet de 26,1 G$.
  • L'industrie de la construction (+7,7 %) et le secteur des services (+2,6 %) ont poursuivi leur croissance, atténuant ainsi les replis observés du côté manufacturier (-0,7 %) et de l'industrie primaire (-8,9 %).
  • La RMR de Québec a poursuivi son expansion, alors que ses principales consœurs canadiennes continuaient de se relever de la récession, expliquant en partie les écarts de croissance.

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Le PIB réel a progressé de 2,2 % au premier semestre dans la RMR de Québec, pour atteindre un nouveau sommet de 26,1 G$. La région a maintenu son expansion, et ce, malgré les nombreuses contraintes financières, climatiques et géopolitiques qui ont affecté l'économie mondiale en première moitié d'année.

Le secteur des services (+2,6 %) a profité notamment de la bonne tenue du secteur des affaires, de l'administration publique, de même que du secteur financier et de l'assurance. L'industrie de la construction (+7,7 %) n'a pas eu le temps de dérougir en raison des faibles taux d'inoccupation observés du côté résidentiel (1 %) et des immeubles de bureaux (4,6 %). Pour sa part, l'industrie manufacturière (-0,7 %) semble ralentir sa descente. Toutefois, plusieurs entreprises ont encore de la difficulté à remplir leurs carnets de commandes en raison des difficultés que connaissent les principaux partenaires commerciaux américains et européens.

Les perspectives de croissance demeurent positives pour la RMR de Québec au deuxième semestre. Cependant, de nombreuses contraintes pourraient ralentir l'élan régional. Les efforts pour réduire les déséquilibres budgétaires de nos institutions publiques se poursuivront. Les marchés financiers demeurent toujours instables et la reprise de l'économie américaine reste anémique. De plus, des inquiétudes apparaissent envers l'économie québécoise, notamment du côté de la confiance des ménages.

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International