Faits saillants
- Selon les données rendues publiques par Statistique Canada, la RMR de Québec comptait 433 500 emplois en avril 2012, soit 26 900 de plus qu’à pareille date l’an dernier.
- La région affichait un gain mensuel de 7 000 travailleurs par rapport à mars.
- Le taux de chômage est demeuré l’un des plus faibles au Canada. Il était de 5 % en avril, contre 6,8 % l’an dernier.
- Au Québec, l’emploi affiche encore un retard par rapport à l’an dernier. On dénombrait 9 300 travailleurs de moins en avril 2012, et ce, malgré une amélioration des perspectives au cours des 2 derniers mois. Quant au taux de chômage, il était de 8,1 % (7,7 % en 2011).
Commentaires
Le marché de l’emploi demeure soutenu dans la RMR de Québec. La région comptait
433 500 travailleurs en avril, un gain de 26 900 par rapport à la même période en 2011. Notons que seulement deux autres régions métropolitaines affichaient une performance aussi remarquée, soit Vancouver (+39 600) et Calgary (+28 600). Rappelons que la région de Québec se situait dans un creux à pareille date l’an dernier, ce qui explique en partie la situation. Il est donc possible que les gains reviennent à un niveau plus soutenable en cours d’année.
Les chiffres d’aujourd’hui mettent en évidence la bonne vitalité économique de Québec. Tout d’abord, le taux de chômage demeure près de la barre des 5 %, en raison d’un accroissement de l’emploi (+6,6 %) supérieur à celui de la population active (+4,7%). Deuxièmement, les taux d'activité et d’emploi affichent des niveaux historiquement élevés, soit respectivement 71,2 % et 67,6 % en avril. Québec se positionne ainsi au premier rang au Québec et parmi les meilleures au Canada.
Ce bon début d’année augure bien pour la région. Il s’inscrit d’ailleurs en lien avec un sondage rendu public en début d’année où les entrepreneurs sondés signifiaient, dans une proportion de 69 %, prévoir faire des embauches en 2012. Cependant, il faut garder à l’esprit que la région n’est pas complètement immunisée aux contraintes qui affectent toujours l’économie mondiale. Cette bonne performance printanière est donc l’occasion de se prémunir contre une période encore incertaine.
Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International