Faits saillants
- Selon Statistique Canada, l’investissement non résidentiel a atteint 1,1 G$ dans la RMR de Québec en 2014, une diminution de 3,4 % par rapport à la performance record de 2013.
- La hausse des dépenses en immobilisation dans le secteur institutionnel (+2,8 %) n’a pas été suffisante pour pallier le repli observé du côté industriel (-18 %) et commercial (-2,9 %).
- La valeur des permis de bâtir non résidentiels s’est repliée de 38,9 % dans la région de Québec en 2014 par rapport à 2013, pour atteindre 481,3 M$.
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Le secteur commercial a investi 846 M$ dans la région de Québec l’an dernier, une baisse annuelle de 2,9 %. Le lancement du Carrefour St-Romuald a principalement retenu l’attention. Pour 2015, des annonces de fermeture ont secoué l’industrie en début d’année, mais la réaction des grands centres commerciaux n’a pas tardé, annonçant leur ferme intention de moderniser leurs infrastructures. De plus, Québec agit comme pôle commercial desservant les régions de l’est du Québec, un rôle qui soutiendra les projets d’investissement futurs.
Le marché institutionnel a généré des dépenses de 181 M$ en 2014, une hausse de 2,8 % par rapport à 2013. Une dizaine de projets ont pris fin, ajoutant plus d’un million de pieds carrés d’espaces de bureaux. Le bas taux d’inoccupation et les taux de rendement favorables sont des atouts pour lancer de nouveaux projets en 2015. Des projets ont récemment démarré ou sont dans le dernier droit dans leur processus de prélocation dans les secteurs de Lebourgneuf, de Ste-Foy et de Lévis.
Le secteur industriel a investi 85 M$ en immobilisation l’an dernier, une diminution de 18 %. Encore dans une phase de reprise à ce moment, les manufacturiers pourraient intensifier leurs dépenses en 2015. L’accroissement des nouvelles commandes, combinées aux opportunités qu’offriront l’agrandissement du parc industriel de St-Augustin et la réalisation de l’Espace d’innovation Michelet, constitueront des facteurs favorables aux dépenses en immobilisation.
En bref, pour une deuxième année consécutive, plus d’un milliard de dollars ont été investis en 2014, un portrait aussi envisageable pour 2015. Cependant, la baisse de 12,2 % de la valeur des permis de bâtir en 2014, nous laisse croire que les projets futurs démarreront progressivement, plus particulièrement en deuxième moitié d’année.
Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International
