Faits saillants
- Selon Statistique Canada, 695,5 M$ ont été investis dans le secteur non résidentiel de la RMR de Québec au cours des 9 premiers mois de 2015, une diminution de 18,2 % par rapport à la performance exceptionnelle de 2014.
- Les dépenses en immobilisation ont augmenté de 1,4 % dans le secteur industriel, mais elles ont ralenti de 21,3 % du côté commercial et de 12,7 % pour le secteur institutionnel.
- La RMR de Québec compte de nombreux projets d’investissement non résidentiels en 2015, mais leur envergure est moindre que lors des années exceptionnelles de 2013 et de 2014.
- Au Québec, la valeur de l’investissement non résidentiel a atteint 7,2 G$ pour les 9 premiers mois de 2015, une baisse annuelle de 7,7 %.
Commentaires
Entre janvier et septembre 2015, le secteur non résidentiel a généré des dépenses en construction de bâtiment de 695,5 M$ dans la RMR de Québec. À cet effet, la région a enregistré une baisse des dépenses de 18,2 % par rapport aux 9 premiers mois de 2014, une tendance également constatée au Québec (-7,7 %).
Pour le secteur industriel, l’investissement demeure soutenu. Depuis 9 mois, 65,1 M$ ont été investis, une hausse annuelle de 1,4 %. La région profite des opportunités qu’offrent l’agrandissement du parc industriel de St-Augustin, la réalisation de l’Espace d’innovation Michelet et l’expansion de parcs industriels du côté de Lévis. Pour le secteur commercial, les dépenses cumulées entre janvier et septembre ont atteint 509,8 M$, une diminution de 21,3 % par rapport à la performance exceptionnelle de l’an dernier. Malgré une performance plus modeste, de grands centres commerciaux continuent d’améliorer leurs installations pour accueillir de nouveaux détaillants. De plus, certains joueurs importants du commerce de détail n’hésitent pas à poursuivre leur expansion. Quant au secteur institutionnel, c’est le retour du balancier. Les dernières années effrénées font place à une période de transition où les projets sont de moins grande envergure. Entre janvier et septembre, 120,6 M$ ont été investis dans la région de Québec, un recul annuel de 12,7 %.
Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International
