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RMR de Québec : Le marché de l’emploi prend une pause en maiFaits saillantsCommentaires

Pour l'ensemble du Québec, le marché du travail a enregistré la création de 24 800 emplois en mai 2011. Cette bonne nouvelle s'est avérée favorable sur le taux de chômage qui a reculé de 0,5 %, pour atteindre 7,3 %.

Faits saillants

  • La RMR de Québec comptait 405 000 emplois en mai 2011, un faible repli de 800 par rapport à avril.
  • Une fois de plus, la contraction du nombre de travailleurs a entraîné une remontée du taux de chômage. Il était de 6,9 % en mai, contre 6,8 % en avril.
  • Toutefois, la RMR de Québec observait un gain annuel de 5 300 emplois par rapport au même mois l'an dernier.

Pour l'ensemble du Québec, le marché du travail a enregistré la création de 24 800 emplois en mai 2011. Cette bonne nouvelle s'est avérée favorable sur le taux de chômage qui a reculé de 0,5 %, pour atteindre 7,3 %.

Commentaires

Le marché de l'emploi présente, une fois de plus, un portrait mixte pour la RMR de Québec en mai. D'une part, la région comptait 405 000 travailleurs le mois dernier, contre 399 700 en mai 2010. Ce gain annuel de 5 300 emplois reposait, notamment, sur la performance du secteur de la construction. Certains services demeuraient également dynamiques, dont les services professionnels, scientifiques et techniques, les services financiers et d'assurances, de même que les services d'hébergement et de restauration.

D'autre part, les chiffres de ce matin permettent en quelque sorte de remettre les pendules à l'heure. La RMR de Québec doit, elle aussi, composer avec les nombreuses contraintes conjoncturelles et structurelles. En effet, plusieurs entreprises, notamment manufacturières, jouent encore de prudence au premier semestre en raison des nombreuses incertitudes économiques qui persistent. La volatilité de l'emploi à temps partiel et chez les moins de 25 ans provoque aussi des perturbations.

La conjoncture observée au premier semestre entraîne également une remontée du taux de chômage dans la RMR de Québec (6,9 % en mai). Toutefois, l'amélioration des perspectives d'embauche à compter du second semestre pourrait ramener ce taux sous la barre des 6 % d'ici la fin de l'année.

 

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International