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Un nouveau creux pour les faillites dans la RMR de Québec en 2012Faits saillantsCommentaires

Le nombre de dossiers d’insolvabilité a diminué pour une troisième année consécutive dans la RMR de Québec. En 2012, la région a enregistré un total de 1 868 faillites, un recul de 2,6 % par rapport à 2011. S’inscrivant dans une tendance baissière, également observée au Québec et au Canada, la RMR de Québec a affiché sa meilleure performance depuis au moins 2006.

Faits saillants

  • Selon le Bureau du surintendant des faillites, la RMR de Québec a enregistré 1 868 faillites en 2012, un recul de 2,6 % par rapport à 2011. Il s’agit du plus bas niveau observé en 7 ans.
  • Le nombre de dossiers d’insolvabilité a diminué autant du côté des entreprises (-10,3 %) que des consommateurs (-2,1 %).
  • La hausse du nombre de faillites au quatrième trimestre de 2012 (+9,1 %) n’a pas porté ombrage aux résultats de l’ensemble de l’année.
  • La région administrative de la Capitale-Nationale a dénombré 1 884 faillites en 2012, une augmentation annuelle de 1,3 %. Pour Chaudière-Appalaches, le nombre de faillites s’est contracté de 3,7 %, pour atteindre 896.
  • Le Québec a dénombré 25 887 faillites en 2012, une baisse annuelle de 4,8 % alors qu’au  Canada, 74 731 consommateurs et entreprises ont déposé leur bilan, un recul de 8,5 %.

Commentaires

La croissance du marché de l’emploi (+ 2 300 emplois), l’accroissement du revenu personnel disponible par habitant (+3 %) et les taux d’intérêt favorables ont contribué à la bonne santé financière des consommateurs dans la RMR de Québec. En 2012, 1 755 personnes ont déposé leur bilan, soit 37 de moins qu’en 2011. Le gain trimestriel de 6 100 emplois au premier trimestre de 2013 devrait être de bon augure pour maintenir cette tendance baissière.

Le bilan des entreprises s’est aussi amélioré dans la RMR de Québec en 2012. Selon le Bureau du surintendant des faillites, 113 entreprises ont déposé leur bilan soit 13 de moins qu’en 2011. Malgré les incertitudes persistantes et la fragilité de la reprise économique mondiale, le milieu des affaires semble en mesure de s’ajuster. La diversification du tissu industriel régional, la capacité d’innovation et le développement des marchés d’exportation constituent des facteurs favorables au secteur industriel.

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International