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Un premier trimestre exceptionnel pour la RMR de Québec : gain de 9 900 emplois et un taux de chômage de 3,6 %

La RMR de Québec inscrit son meilleur début d’année en douze ans au chapitre de l’emploi. La région a enregistré la création de 9 900 emplois au premier trimestre de 2018 par rapport au 4e trimestre de 2017. Un gain aussi important n’avait pas été observé depuis celui de 13 600 emplois au premier trimestre de 2005. Cette performance permet à Québec de prendre le 3e rang à l’échelle canadienne; derrière Montréal (+20 200 emplois) et Vancouver (+12 700 emplois).

Faits saillants

  • La RMR de Québec a enregistré la création de 9 900 emplois au premier trimestre de 2018, pour atteindre 457 400 emplois.
  • La région affiche son meilleur début d’année en douze ans et prend le 3e rang dans l’ensemble des RMR canadiennes; derrière Montréal (+20 200 emplois) et Vancouver (+12 700 emplois).
  • Québec continue de se démarquer au Canada par son faible taux de chômage de 3,6 %, comparativement à 3,9 % au quatrième trimestre de 2017, mais aussi par son taux d'emploi de 67 %, occupant ainsi le troisième rang derrière Calgary (68,3 %) et Régina (68,2 %).
  • Cette performance a été appuyée par la création de 3 800 emplois en mars, un 8e gain mensuel consécutif.
  • Au Québec, 16 000 emplois ont été créés en mars par rapport à février. Le taux de chômage est demeuré inchangé, soit 5,6 %.

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La RMR de Québec inscrit son meilleur début d’année en douze ans au chapitre de l’emploi. La région a enregistré la création de 9 900 emplois au premier trimestre de 2018 par rapport au 4e trimestre de 2017. Un gain aussi important n’avait pas été observé depuis celui de 13 600 emplois au premier trimestre de 2005. Cette performance permet à Québec de prendre le 3e rang à l’échelle canadienne; derrière Montréal (+20 200 emplois) et Vancouver (+12 700 emplois).

La bonne tenue de l’emploi dans la région de Québec, en ce début d’année, provient de l’ensemble des secteurs d’activité. À cet effet, la reprise de l’embauche dans l’industrie de la construction sera fort utile cette année pour atténuer les aléas éventuels du secteur des services. Quant au secteur manufacturier, les entreprises sont en croissance, mais elles demeurent prudentes, notamment au regard des différents échanges commerciaux.

Ce bon début d’année augure bien pour la région. La période printanière qui s’annonce pourrait d’ailleurs prolonger cette situation. Les entreprises sont à l’affût des travailleurs disponibles pour appuyer leur implantation, assurer leur croissance, accroître leur expertise et combler les départs à la retraite. Cette situation maintient le taux de chômage à un bas niveau de 3,6 %, soit le plus faible au Canada. Elle exerce également une pression à la hausse sur le taux d'emploi, qui a atteint 67 % au premier trimestre; une première depuis 2015 et positionnant Québec au 3e rang au Canada.

Émile Émond
Économiste junior

Louis Gagnon
Économiste principal

Québec International