/ Mis à jour le

Un premier trimestre favorable à l’investissement non résidentiel dans la RMR de Québec Faits saillantsCommentaires

L’investissement non résidentiel a augmenté de 7,5 % dans la RMR de Québec au premier trimestre de 2014 par rapport à la même période en 2013, pour atteindre 301,6 M$. Cette croissance s’inscrit comme la plus élevée au Québec et elle permet à la région de maintenir ses dépenses en immobilisation supérieures à 300 M$ pour un troisième trimestre consécutif.

Faits saillants

  • Selon Statistique Canada, l’investissement non résidentiel a affiché une hausse de 7,5 % dans la RMR de Québec au premier trimestre de 2014, pour atteindre 301,6 M$.
  • La région de Québec a maintenu ses dépenses supérieures à 300 M$ pour un troisième trimestre consécutif et elle a enregistré la croissance annuelle la plus élevée au Québec.
  • La volonté d’investir à Québec s’est aussi ressentie sur l’augmentation de la valeur des permis de bâtir de 26 % au premier trimestre, pour atteindre 429,1 M$.
  • Les projets soumis ont fait bondir la valeur des permis de bâtir résidentiel (+31 %) et non résidentiel (+15,3 %).

Commentaires

Le secteur commercial a été le plus actif, regroupant 77 % des sommes investies et affichant une croissance annuelle de 8,6 %. L’intégration de commerces de détail et de restaurants à des projets résidentiels et de bureaux se poursuit, alors que le projet du Carrefour Saint-Romuald commence à prendre forme. Pour le marché institutionnel, les dépenses en immobilisation ont progressé de 12,5 %, regroupant ainsi 16 % des dépenses totales en début d’année. Des chantiers majeurs sont toujours en cours (amphithéâtre multifonctionnel, Musée national des beaux-arts du Québec, aéroport, etc.) et d’autres s’ajoutent graduellement, dont l’implantation de centres de données informatiques, l’agrandissement du Centre de congrès et d’expositions de Lévis et l’ajout d’espaces de bureaux à D’Estimauville. De son côté, l’investissement industriel a été plus modeste, affichant une diminution de 11,2 %. Cependant, les manufacturiers demeurent conscients qu’une partie de l’accroissement de leur compétitivité passe par une hausse des dépenses en immobilisation.

Agissant comme un baromètre, l’accroissement de la valeur des permis de bâtir non résidentiels de 15,3 % au terme des 3 premiers mois de 2014 (+26 % au total), laisse entrevoir un rythme encore soutenu sur les chantiers de la région de Québec dans les prochains mois. Selon une compilation de Québec International, la région métropolitaine dénombre environ 170 projets d’investissement non résidentiels en cours et annoncés, dont le potentiel est évalué à plus de 6 G$.

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International