Selon lui, nous avons tendance à croire qu’on se retrouve dans une nouvelle situation et, conséquemment, nous ne sommes jamais préparés pour la croissance économique qui s’en suit. Cette fois-ci, la situation n’est pas différente : le ralentissement économique que nous avons vécu au cours des cinq dernières années arrive à terme.
En traçant un parallèle avec la nature, M. Hall expliquait que, pendant cette période, on naviguait sur un lac, mais qu’on se rapprocherait des abords de la rivière où les eaux se déplaçaient beaucoup plus rapidement.
De fait, les mesures d’austérité et l’injection de liquidités dans le marché par la Réserve Fédérale américaine (FED) nous ont aidés à surmonter la crise. Il est donc temps d’y mettre fin et de se préparer à la croissance des prochaines années.
La reprise de l’économie américaine, l’affaiblissement du dollar canadien, la reprise graduelle de l’Europe et la hausse de l’activité économique en Inde sont sans doute des facteurs qui aideront les exportations manufacturières canadiennes et québécoises à prendre de l’expansion.
Les entreprises canadiennes se trouvent dans une position idéale pour profiter des occasions d’échanges commerciaux qui se présentent partout dans le monde et stimuler du même coup la croissance de l’économie canadienne. Mais comment peuvent-elles s’y prendre? Les chefs d’entreprise doivent avant tout se renseigner sur les occasions d’affaires et de cibler les marchés qui présentent les meilleures perspectives pour leur entreprise.
Des opportunités d'affaires pour la région de Québec
La région de Québec est très bien placée pour profiter de ce momentum, grâce, notamment, à plusieurs facteurs : des industries clés diversifiées et à forte valeur ajoutée; des secteurs de force qui ont fait leur place dans des niches spécialisées; un secteur manufacturier innovant et orienté sur la 2e et 3e transformation; une expertise dans le secteur des services; et une offre de biens et services résiliente aux problèmes conjoncturels et structurels.
Ainsi, de nombreuses entreprises auraient avantage à augmenter leurs échanges commerciaux. Aux dires de M. Hall, certains secteurs sont particulièrement bien placés pour stimuler la croissance des exportations, dont le secteur de la machinerie et de l’équipement où les exportations ont récemment augmenté de 9 %. Grâce à la reprise aux États-Unis, les entreprises américaines continueront d’acheter de plus en plus de machinerie et d’équipement, tout comme les entreprises des pays émergents et des autres économies en reprise.
Les occasions d’affaires à l’international augmentent pour les entreprises de la région dans plusieurs secteurs, notamment en ce qui concerne les produits énergétiques, les produits chimiques, les produits caoutchouc-plastique, la machinerie et matériel de transport, les produits et composantes informatiques, électroniques et électriques. « Si la capacité de production existe toujours, l’expansion est encore possible », mentionnait M. Hall.
À l’heure actuelle, la croissance est au rendez-vous. Il faut alors bien se préparer pour en profiter et ramer dans le sens du courant de la rivière.
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Venez en apprendre davantage sur les défis et les enjeux de l’économie régionale, nationale et internationale lors de la prochaine édition de Parlons exportations 2015, tournée pancanadienne avec Peter G. Hall, l’économiste en chef d’EDC
12 mai 2015, de 7 h 30 à 9 h 30
Le Bonne Entente
3400, chemin Sainte-Foy
Québec (Québec) G1X 1S6
Salle Lemelin/Garneau
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