Frédéric Alberro a débuté sa carrière en 1995 au sein du gouvernement du Québec à titre de conseiller en affaires internationales au ministère de l’Industrie, du Commerce, des Sciences et des Technologie du Québec (MICST) et de conseiller spécial au Centre de coordination des projets économiques majeurs au Conseil exécutif du Québec.Passionné de développement économique du Québec, il a ensuite occupé les fonctions de conseiller économique du premier ministre du Québec de 1998 à 2001, de directeur des affaires économiques de la Délégation du Québec à Boston de 2001 à 2003 et à nouveau de conseiller économique du premier ministre du Québec en 2003 et du chef de l’opposition officielle de 2003 à 2005. M. Alberro a ensuite agit à titre de porte-parole de l’Autorité des marchés financiers de 2005 à 2007.Après plus de 12 ans au sein de l’appareil public, M. Alberro a œuvré dans le monde associatif économique pour occuper respectivement les fonctions de vice-président Québec du Conseil canadien des distributeurs en alimentation et de vice-président Québec du Conseil canadien du commerce de détail. Depuis 2011, il est le Directeur Québec de l’association Médicaments novateurs Canada. À travers ces fonctions, il a siégé sur plusieurs Conseil d’administration et il est actuellement membre du conseil de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie - commercialisation de la recherche (IRICOR)M. Alberro est bachelier en administration des affaires de l’École des Sciences de la gestion de l’UQAM et détient une scolarité de Maîtrise en affaires internationales de l’École Supérieure de Commerce de Sophia-Antipolis (Nice, France).

Rute Fernandes est la directrice générale de Takeda Canada Inc., l’une des sociétés pharmaceutiques connaissant la plus forte croissance au Canada. Elle est également membre de l’équipe de direction d’EUCAN (Takeda Europe et Canada). Elle est arrivée chez Takeda en 2014. Avant de se joindre à Takeda Canada, Mme Fernandes a été viceprésidente du Groupe Takeda et chef du secteur des maladies rares pour l’Europe et le Canada, étant responsable d’un portefeuille de plus de 15 marques dans trois domaines thérapeutiques, soit maladies métaboliques rares, maladies hématologiques rares, et angioœdème héréditaire rare et greffes, dans un total de 38 pays. À ce titre, elle a également représenté Takeda au comité sur l’accès pour les patients de la European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations (EFPIA) et a défendu l’engagement de l’association dans le domaine des médicaments orphelins. Au cours de sa carrière de plus de 20 ans, Mme Fernandes a occupé plusieurs postes de direction dans les domaines du développement des affaires, de la stratégie, des activités commerciales et de la gestion des activités nationales. Elle a commencé sa carrière comme conseillère chez Deloitte, avant de travailler dans diverses entreprises, dont Procter & Gamble, Vodafone, Novartis et Shire. Mme Fernandes est titulaire d’une maîtrise en économie de la Nova School of Business & Economics et d’une maîtrise en administration des affaires de HEC Lausanne. Originaire du Portugal, elle parle couramment le portugais, l’anglais et le français et comprend bien l’allemand.

Sébastien Dao est un professionnel accompli avec plus de 25 ans d'expérience de travail dans les industries de la santé et pharmaceutique. Au cours de sa carrière, il a développé une solide expertise dans les stratégies d'accès au marché pour les produits pharmaceutiques et les technologies en santé dans un large éventail de domaines thérapeutiques. De plus, il s'est activement impliqué dans la promotion de l'importance de l'accès aux produits et soins en santé au Canada par sa participation dans des groupes de travail. Sébastien est actuellement directeur général de Synergyx Conseil, une firme de consultation basée à Montréal spécialisée dans l'accès au marché, la pharmacoéconomie et l'analyse de données en santé. Sébastien détient un baccalauréat en pharmacie de l'Université de Montréal et un diplôme d'études supérieures en gestion et marketing de l'Université McGill.

Frédéric Lavoie a obtenu sa maîtrise en économie en 1995 de l’Université du Québec à Montréal et il a obtenu en 2007 un Ph. D. en sciences biomédicales de l’Université de Montréal sous la direction de Jacques LeLorier. Jusqu’en 1998, il a rempli les fonctions d’économiste de la santé au centre d’analyse de l’efficience des soins de santé du Service d’épidémiologie clinique, une unité de recherche affiliée à l’Université McGill. Il a par la suite commencé sa carrière au sein de l’industrie pharmaceutique quand il est entré chez Pfizer Canada en 1998, où il a occupé divers postes avec des responsabilités grandissantes toujours reliées à répondre aux exigences des autorités de remboursement afin de faciliter l’accès aux traitements pharmacologiques et vaccinaux des patients canadiens. Il a travaillé brièvement dans la division de l’oncologie de Novartis à titre de chef des politiques sur la santé et du remboursement, avant de revenir chez Pfizer à titre de vice-président – Remboursement et relations avec les gouvernements en 2016.

Gail Ouellette est présidente-fondatrice et directrice scientifique du Regroupement québécois des maladies orphelines (RQMO). Elle a un doctorat en biologie moléculaire de l’Université de Montréal. Elle a été chercheure postdoctorale au Centre de génétique humaine à Leuven en Belgique et a travaillé dans le domaine d’identification de gènes en maladies complexes. Après avoir complété une maîtrise en conseil génétique à l’Université McGill, elle a travaillé comme conseillère en génétique au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. En 2010, elle a cofondé le RQMO avec des associations de maladies rares et a mis sur pied le Centre iRARE, un centre d’information et de soutien en maladies rares. Elle est aussi la créatrice d’un site web éducatif en génétique, genetiquesimplement.com.

Diplômée en médecine à l’Université de Montréal, Dre de Guise a complété sa formation de cardiologue à cette même université. Elle a ensuite ajouté des formations surspécialisées à Montréal, Londres, Philadelphie et Cleveland en réadaptation cardiaque, en échographie et dans le traitement et la prise en charge de patients souffrant d’insuffisance cardiaque terminale. Elle a œuvré durant plusieurs années comme cardiologue au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Elle a ajouté à sa formation une maîtrise en gestion à l'Université McGill dirigée par Henry Mintzberg (International Master in Health Leadership) et encore plus, a complété un fellowship sur l’utilisation des données probantes en gestion de la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé. Sur cette route de clinicienne des plus actives, elle a occupé au CHUM des postes d’encadrement supérieur, à la Direction de la promotion de la santé, dont elle a été la créatrice et la première directrice, également à la Direction de la qualité et de l’expérience patient avant de prendre la fonction de directrice adjointe des services professionnels, responsable de la qualité et de l'évolution de la pratique. À travers sa carrière au CHUM, elle a réussi à développer, à implanter et à pérenniser bon nombre de projets d’envergure alliant des dimensions sociétales, de services de santé et de services sociaux, sinon même de services de santé publique. Retenons à cet effet le projet éducation à la santé toujours en place, fondé sur la création de plusieurs outils pour soutenir les patients dans leurs épisodes de soins complexes, la mise en place d’un programme d’accueil clinique qui se poursuit toujours et qui mise sur l’intégration des perspectives des patients, des experts et des accompagnateurs dans des initiatives d’amélioration de la qualité des soins et, enfin, la création du Rond-Point, un regroupement interdisciplinaire de professionnels experts en périnatalité et en petite enfance, pour le bénéfice de familles vulnérables aux prises avec des problématiques de dépendance aux drogues et à l’alcool. Dre de Guise occupait le poste de directrice des services de santé et de l’évaluation des technologies de l’INESSS depuis juillet 2015. Elle a dirigé l’expansion remarquable des services spécialisés de cette direction et les travaux menant au cadre d’évaluation des technologies innovantes en santé qui permet l’appréciation des incertitudes et des modalités de gestion des risques conséquents.