Chaque année, les membres de l’équipe des études économiques de Québec International se penchent sur différents indicateurs importants afin de réaliser l’étude Bilan et perspectives. En plus des données de l’année précédente, le contexte actuel et les prévisions sont analysés afin de brosser un portrait de la situation économique de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec en plusieurs sections. La première de 2024-2025 : l’investissement.
Le bilan de 2024 révèle que malgré l’incertitude, les intentions de dépense en immobilisation sont au rendez-vous et le secteur de la construction bénéficie d’un vent particulièrement favorable, signe d’une certaine reprise. Cette incertitude plane également sur les perspectives de 2025, ce qui pourrait éroder la confiance des entreprises et compromettre leur compétitivité, deux facteurs clés pour l’investissement. Toutefois, la dépréciation du dollar canadien peut contrebalancer en partie les tarifs.
FAITS SAILLANTS
Dynamisme et reprise des investissements en 2024
- 5,7 G$ pour des investissements en immobilisation
- Hausse de 28,8 % en construction de bâtiments non résidentiels, dont les intentions de dépenses se chiffrent désormais à 3,58 G$
- Augmentation de 37,9 % des mises en chantier résidentielles
Opportunités variées dans les différentes facettes de l’investissement
- 53,7 % des investissements proviennent du secteur public, ce qui représente une hausse de 7,4 % par rapport au reste du Québec
- 850 transferts d’entreprise ont été réalisés en 2024 et 4 585 sont prévus entre 2025 et 2029
Malgré la stabilité en 2024, l’évolution en 2025 est incertaine
- Les tensions géopolitiques et les menaces de guerre tarifaires risquent de porter préjudice au volume d’investissement
- Le climat d’incertitude pourrait éroder la confiance des entreprises alors que la possible augmentation bilatérale des coûts du commerce international risque de compromettre leur compétitivité
Pour consulter le rapport complet, cliquez sur le lien ci-dessous. D’autres thèmes seront abordés au cours des prochaines semaines (marché du travail, démographie, pouvoir d’achat et croissance).