Faits saillants
- Selon les résultats publiés par le Bureau du surintendant des faillites, la RMR de Québec a enregistré 500 faillites au premier trimestre de 2011, contre 515 à la même période en 2010, une diminution de 2,9 %.
- L'essentiel de la baisse provient des consommateurs. Ils ont été 463 à déposer leur bilan, comparativement à 478 l'an dernier. Le nombre de faillites d'entreprises est demeuré le même par rapport à 2010, soit 37.
- Pour sa part, la région de la Capitale-Nationale a enregistré 479 faillites au premier trimestre de 2011, un repli annuel de 4,2 %. Pour Chaudière-Appalaches, 240 consommateurs et entreprises ont déposé leur bilan en début d'année, un recul de 8,7 %.
- Le Québec a dénombré 7 057 faillites au premier trimestre, une baisse annuelle de 5,4 %. Au Canada, c'est 20 996 consommateurs et entreprises qui ont fait faillite, une diminution de 14,3 %.
Commentaires
Les consommateurs et les entreprises ont démarré l'année 2011 du bon pied dans la RMR de Québec. Les résultats publiés par le Bureau du surintendant des faillites révèlent que 500 d'entre eux ont déposé leur bilan au premier trimestre, soit 15 de moins par rapport à la même période l'an dernier. La région n'avait pas observé un nombre de faillites aussi peu élevé depuis 2005. De plus, on note une nette amélioration par rapport aux 697 faillites enregistrées au premier trimestre de 2009.
L'essentiel de la baisse est survenu du côté des consommateurs. Différents facteurs ont contribué à améliorer la situation de ces derniers. L'ajout de 7 500 emplois entre le premier trimestre de 2010 et celui de 2011, de même que l'accroissement du revenu personnel disponible par habitant (+3,3 % en 2010) en sont quelques exemples.
Pour les entreprises, la situation est demeurée stable à Québec par rapport à l'an dernier (37 faillites). Le milieu des affaires continue de s'ajuster à la reprise graduelle de l'économie mondiale. Il doit aussi s'adapter à certaines contraintes qu'engendre la force du huard par rapport au dollar américain, et ce, autant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière.
Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International
