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Gain de 3 000 emplois dans la RMR de Québec en janvier

Faits saillants

  • La RMR de Québec a enregistré la création de 3 000 emplois en janvier 2013 par rapport à décembre 2012, pour atteindre 421 700.
  • L’accroissement de l’emploi (+0,7 %) supérieur à celui de la population active (+0,6 %) a entraîné un recul du taux de chômage. Il était de 4,6 % en janvier, l’un des plus faibles au Canada.
  • La performance de janvier s’est aussi reflétée sur le taux d'emploi. Il était de 65,4 %, le plus élevé au Québec.
  • Au Québec, 5 500 emplois se sont ajoutés sur une base mensuelle en janvier. Le taux de chômage a diminué de 0,2 point de pourcentage, pour atteindre 7,1 %.

Commentaires

La RMR de Québec a débuté l’année 2013 du bon pied. Elle comptait 421 700 emplois en janvier, un gain de 3 000 par rapport à décembre 2012. Cette performance a d’ailleurs permis à la région d’afficher l’une des plus fortes créations d’emplois au Canada. À égalité avec Barrie et Winnipeg, Québec n’a été devancée que par Montréal. De plus, le nombre d’emplois dans la région de Québec est revenu à un niveau qui prévalait à la fin du printemps dernier, mettant un baume sur les soubresauts de l’été et de l’automne passés.

Ce bon début d’année contribue également à ramener le taux de chômage sous la barre des 5 % dans la région (4,6 % en janvier). Seules Régina (4,1 %) et Edmonton (4,3 %) l’ont devancé à l’échelle canadienne. Le besoin de main-d’œuvre à Québec pourrait maintenir ce faible taux de chômage au cours de 2013. À cet effet, les résultats du sondage Léger sur la confiance des entrepreneurs, publié en janvier par Québec International, la Chambre de commerce et d'industrie de Québec et la Chambre de commerce de Lévis, révélaient que 76 % des chefs d'entreprises de la région prévoyaient embaucher au cours de 2013.

En somme, le marché de l’emploi est favorable à Québec. La diversification de son tissu économique stimule le secteur des services et donne de la stabilité à l’industrie de la construction et au secteur manufacturier. Ces atouts sont d’ailleurs propices à la création d’emplois à plein temps.

 

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International