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Gain de 300 emplois et baisse du taux de chômage à 5,8% en juinFaits saillantsCommentaires

Au Québec, le bilan de l'emploi a déçu en juin. Nous avons constaté un repli de 15 500 emplois par rapport à mai. De plus, le taux de chômage a augmenté de 0,6 % pour atteindre 7,9 %.

Faits saillants

  • La RMR de Québec comptait 405 300 emplois en juin 2011, un gain de 300 par rapport à mai.
  • L'accroissement de l'emploi (+0,1 %), combiné à une baisse de la population active (-1,1 %), a entraîné une diminution du taux de chômage. Il est passé de 6,9 % en mai à 5,8 % en juin.
  • L'amélioration modeste du marché du travail au deuxième trimestre de 2011 a contribué à maintenir une avance de 2 200 emplois par rapport à la même période en 2010.

Au Québec, le bilan de l'emploi a déçu en juin. Nous avons constaté un repli de 15 500 emplois par rapport à mai. De plus, le taux de chômage a augmenté de 0,6 % pour atteindre 7,9 %.

Commentaires

Le gain de 300 emplois enregistré en juin a mis un terme à six baisses mensuelles consécutives et il a contribué à abaisser le taux de chômage sous la barre des 6 % (5,8 % en juin). Les résultats de juin permettent aussi de constater que la RMR de Québec a conservé une bonne avance sur l'an dernier. En effet, la région de Québec a terminé le premier semestre de 2011 avec 408 200 emplois, une hausse annuelle de 8 600.

Dans l'ensemble, plusieurs chercheurs d'emplois trouvent preneurs du côté des services, de la construction et même dans le secteur manufacturier. Ce besoin soutenu de main-d'œuvre vient d'ailleurs appuyer les résultats d'un sondage réalisés en janvier par Québec International, la Chambre de commerce et d'industrie de Québec et Léger Marketing. Les chefs d'entreprises de la région avaient alors répondu, dans une proportion de 73 %, qu'ils prévoyaient embaucher cette année.

Toutefois, diverses contraintes viennent tempérer les hausses d'emplois dans la région cette année. Tout d'abord, de grandes variations sont enregistrées auprès des jeunes de 15 à 24 ans du côté de l'emploi à temps partiel. De plus, le climat d'incertitude économique persistant oblige des entreprises à jouer encore de prudence.

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International