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Hausse de 6,7 % de la valeur des permis de bâtir dans la RMR de Québec au premier semestreFaits saillantsCommentaires

Le secteur de la construction maintient la cadence dans la RMR de Québec. Selon une compilation effectuée par Québec International, près de 120 chantiers privés majeurs sont présentement en cours dans la région. Ces chantiers généreront des dépenses d’environ 6 G$ d’ici cinq ans. Près de 75 autres projets, d’une valeur approximative de 3,5 G$, pourraient s’ajouter. Ce dynamisme se reflète favorablement sur la valeur des permis de bâtir qui se maintient à des niveaux historiquement élevés. Au deuxième trimestre, la valeur se chiffrait à 465,2 M$, une faible baisse de 0,9 % par rapport au trimestre précédent. Cette stabilité a d’ailleurs permis à la région de Québec d’afficher un bilan pour les six premiers mois de 2012 supérieur de 6,7 % à l’égard du premier semestre de 2011.

Faits saillants

  • La stabilité au cours des trois derniers mois a permis à la RMR de Québec de connaître une bonne première moitié d’année puisque la valeur des permis de bâtir a enregistré une hausse annuelle de 6,7 % au premier semestre.
  • Les secteurs industriel (+627,2 %) et commercial (+120,6 %) ont affiché une forte croissance de la valeur des permis de bâtir. Ils ont presque réussi à combler les baisses observées du côté institutionnel (-59 %) et résidentiel (-17,6 %).
  • La valeur des permis de bâtir a atteint 465,2 M$ dans la RMR de Québec au deuxième trimestre de 2012, un léger recul de 0,9 % par rapport au trimestre précédent.

Commentaires

La diversité des chantiers constitue l’une des forces de la RMR de Québec. Les secteurs résidentiel et des immeubles de bureaux retiennent toujours l’attention en raison des faibles taux d'inoccupation, soit respectivement de 0,7 % et de 4,5 %. Cependant, les promoteurs et les constructeurs ralentissent graduellement la cadence pour éviter d’entraîner des surplus dans la région. Le secteur industriel se porte bien également. Des entreprises sont en mesure de prendre de l’expansion ou de se moderniser, et ce, malgré une économie mondiale encore au ralenti. Pour le secteur commercial, d’autres projets viendront, en raison de l’arrivée de nouvelles grandes chaînes.

     

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International