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L'emploi dans la RMR de Québec en septembre au même niveau qu'en février dernier

Dans la RMR de Québec, les résultats de l’EPA du mois de septembre sont marqués par le redressement de l’emploi par rapport à février. En septembre, Statistique Canada estime que le nombre de personnes en emploi dans la région a augmenté de 4 700 (+1,1 %), un 4e mois consécutif de croissance. Toujours selon l’EPA, le nombre de personnes en emploi était, en effet, de 438 300 au mois de septembre, soit l’équivalent de l’estimation pour le mois de février. Ce résultat préliminaire, concorde avec la reprise de l’emploi rapide observée au Québec (-3,7 %). La région est la seule des huit plus importantes RMR à avoir retrouvé le niveau d’emploi de février dernier.

Faits saillants

  1. Statistique Canada estime que le nombre de personnes en emploi a augmenté de 4 700 (+1,1 %) en septembre dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec. La région se démarque au pays, puisque par rapport au mois de février, elle a connu le redressement de l’emploi le plus rapide parmi les principales villes canadiennes.
  2. En septembre, le taux de chômage de la région de Québec a diminué en atteignant 5 %, tandis que le nombre de chômeurs s’est réduit de 6 200 personnes. Les deux indicateurs ont enregistré des reculs lors des trois derniers mois, mais demeurent plus élevés qu’au mois de février, soit de 0,9 point de pourcentage et de 4 300 chômeurs respectivement.
  3. Le nombre de personnes actives sur le marché du travail a reculé de 1 600 individus au mois de septembre, ce qui porte la population active à 461 300 personnes. Avant l’éclosion du virus (février 2020), Statistique Canada estimait cette population à 457 000 individus.
  4. Au Québec, les données comparables indiquent une croissance du nombre de personnes en emploi de 76 200 (+1,8 %) en septembre. Quant au taux de chômage, il a atteint 8,5 % alors qu’il était de 9,6 % en août.


En graphiques


Commentaires

Les plus récentes estimations de l’Enquête sur la population active (EPA) reflètent la situation qui prévalait sur le marché du travail au cours de la semaine du 13 au 19 septembre, soit avant les rehaussements du niveau d’alerte dans la région. Ainsi, les effets des restrictions sur les activités économiques pour freiner la propagation du virus en « Zone orange » et en « Zone
rouge » ne pourront être observés que le mois prochain. Néanmoins, les données disponibles permettent de jeter un premier regard sur la reprise qui a suivi la première vague de la pandémie, à l’aube d’un automne qui s’annonce incertain.

Dans la RMR de Québec, les résultats de l’EPA du mois de septembre sont marqués par le redressement de l’emploi par rapport à février. En septembre, Statistique Canada estime que le nombre de personnes en emploi dans la région a augmenté de
4 700 (+1,1 %), un 4e mois consécutif de croissance. Toujours selon l’EPA, le nombre de personnes en emploi était, en effet, de 438 300 au mois de septembre, soit l’équivalent de l’estimation pour le mois de février. Ce résultat préliminaire, concorde avec la reprise de l’emploi rapide observée au Québec (-3,7 %). La région est la seule des huit plus importantes RMR à avoir retrouvé le niveau d’emploi de février dernier.

Quant au taux de chômage, il a poursuivi son recul en atteignant 5 %, soit le plus faible au Canada. Le nombre de chômeurs a diminué de 6 200 personnes sur une base mensuelle. Ces deux indicateurs ont enregistré des reculs lors des trois derniers mois, mais demeurent plus élevés qu’au mois de février, soit de 0,9 point de pourcentage et de 4 300 chômeurs respectivement.

Le nombre de personnes actives sur le marché  du travail a reculé au mois de septembre de 1 600 individus. Cette diminution, porte le marché de l’emploi à un total de 461 300 personnes actives, soit 4 300 de plus qu’au mois de février.

Il est évidemment trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur les répercussions de la COVID-19 et la reprise de l’emploi dans la RMR de Québec. Néanmoins, les données disponibles indiquent que le marché de la région est résilient et que le ralentissement économique se concentre sur certaines industries, notamment les services d’hébergement et de restauration ainsi que ceux d’informations, de culture et de loisir.


Note aux lecteurs

Les données disponibles pour la région métropolitaine de recensement de Québec subissent un traitement statistique particulier (moyenne mobile trois mois) en raison du petit échantillon, ce qui a pour effet d’atténuer les fortes fluctuations des données. Les circonstances des derniers mois ont généré des variations extrêmes qui ne peuvent être pleinement observées avec ces données. En outre, les données informent sur la tendance des trois derniers mois. Ainsi, les données recueillies en juillet et en août influent sur l’estimation publiée pour le mois de septembre. Veuillez noter également que nous utilisons des données comparables pour la province de Québec et les autres régions métropolitaines dans ce document. Pour en savoir plus, consultez : Quelques rappels concernant les moyennes mobiles - ISQ.

Les données du mois de septembre de l’Enquête sur la population active (EPA) ont été recueillies auprès des répondants pour la semaine de référence du 13 au 19 septembre. Ainsi, le passage en « zone orange » ou en « zone rouge» de certaines régions du Québec ne transparaît pas dans les données présentées. À titre d’information, les paliers d’alerte « orange » et « rouge » ont été appliqués au territoire de la RMR de Québec les 22 septembre et 1er octobre respectivement, à l’instar de la RMR de Montréal. Pour davantage de détails, veuillez consulter la carte des paliers d'alerte de COVID-19 par région du gouvernement du Québec.

La définition du chômage de Statistique Canada est basée sur l’activité de recherche d’emploi et sur la disponibilité à en occuper un. Ainsi, les chômeurs sont les personnes disponibles pour travailler qui, au cours de la semaine du 13 au 19 septembre :

  • n’avaient pas de travail, mais en avaient cherché au cours des quatre dernières semaines;
  • avaient été mises à pied temporairement, mais s’attendaient à être rappelées au travail;
  • ou étaient sans emploi, mais avaient un emploi devant commencer dans les quatre prochaines semaines.

Pour en savoir plus, visitez : https://www150.statcan.gc.ca/n1/en/catalogue/71-543-G


Émile Émond
Économiste
Québec International

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