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La valeur des permis de bâtir a diminué au premier trimestre de 2011Faits saillantsCommentaires

Agissant comme un baromètre, la diminution de la valeur des permis de bâtir au premier trimestre de 2011 laisse entrevoir que le départ de nouveaux chantiers importants sera modéré au cours des trois prochains mois. Cependant, le marché de la construction ne sera pas moins dynamique dans la RMR de Québec et la Capitale-Nationale. Plusieurs projets résidentiels et non résidentiels, lancés précédemment, se poursuivront.

Faits saillants

  • La valeur des permis de bâtir a atteint 373,6 M$ dans la RMR de Québec au premier trimestre de 2011, une diminution de 23,4 % par rapport à la même période en 2010.
  • Le recul s'est observé dans l'ensemble des composantes, soit les secteurs industriel
    (-61 %), résidentiel (-24,9 %), institutionnel (-22,9 %) et commercial (-22,4 %).
  • La valeur des permis de bâtir s'est chiffrée à 295,7 M$ dans la Capitale-Nationale au premier trimestre de 2011, une baisse annuelle de 16,7 %.
  • L'ensemble des composantes a ralenti, soit les secteurs résidentiel (-12,2 %), commercial (-22,4 %), institutionnel (-31,7 %) et industriel (-60,9 %).
  • Pour l'ensemble du Québec, la valeur des permis de bâtir a reculé de 4,2 % au premier trimestre de 2011, pour atteindre 2,8 G$.

Commentaires

D'autres facteurs contribuent aussi à soutenir le marché de la construction régionale. Les taux d'inoccupation domiciliaires (1 % en octobre 2010) et des édifices à bureaux (4,3 % au premier trimestre de 2011) demeurent sous le point d'équilibre. De plus, selon l'étude « Bilan et perspectives pour la RMR de Québec 2010-2011 » publiée en janvier dernier par Québec International, la grande région de Québec compte environ 160 projets de plus d'un million de dollars en cours ou annoncés. Ces projets généreront des dépenses en immobilisation de plus de 10,0 G$ entre 2011 et 2015. La diversité des chantiers permettra d'offrir un environnement économique plus stable dans une période encore secouée par de multiples perturbations extérieures.

 

Louis Gagnon

Économiste principal

Québec International