Intitulée Le caractère pluriel de l’innovation, la troisième conférence était animée par nos collègues M. Kevin Pochon, directeur du développement des affaires – Innovation et technologies propres, et M. Jean-Philippe Martin, directeur principal du Centre d’expertise industrielle (CEI) de Québec.
L’innovation se décline à l’infini, mais comment l’identifier et la réaliser? Sur quels leviers, expertises et programmes financiers peuvent compter les entreprises pour déployer cette innovation? C’est sous l’angle de la transformation numérique (efficacité opérationnelle) et des procédés de production (efficience) que ces questions ont été abordées, grâce à des exemples d’accompagnements réalisés par le CEI de Québec et l’espace d’accélération, de croissance et d’innovation de la Capitale-Nationale (ERAC).
Ces deux entités travaillent régulièrement en étroite collaboration dans l’accompagnement d’entreprises vers l’atteinte de leurs objectifs de développement. Innover dans la fabrication d’un produit peut conduire à la numérisation de certaines étapes de ce processus, telles que la planification, la conception ou même la mise en œuvre. Par exemple, l’introduction de nouvelles techniques de fabrication peut nécessiter l’adoption de solutions numériques pour optimiser la production, améliorer la précision des plans ou encore faciliter la gestion des projets. En retour, ces avancées numériques peuvent inspirer de nouvelles innovations dans la fabrication, créant ainsi un cercle vertueux d’amélioration continue.
M. Martin et M. Pochon rappellent qu’une entreprise ne doit pas chercher à innover ou à entreprendre une transformation numérique à tout prix. Ils notent que le point de départ de cette réflexion devrait plutôt être l’amélioration des processus existants. En effet, c’est souvent en examinant et en optimisant des aspects tels que les processus de production, de conception ou de facturation que naissent les projets d’innovation et de transformation numérique. Cette approche permet de s’assurer que les initiatives prises sont réellement bénéfiques et alignées avec les besoins opérationnels de l’entreprise.
Les conférenciers ont également souligné que les bénéfices les plus significatifs, bien que moins tangibles, proviendront des projets qui rendront le produit plus compétitif, réduiront les coûts de fabrication et rendront le travail plus intéressant pour les employés. Au-delà du financement, ce sont ces gains que l’entreprise devrait prioriser, car ils constituent la principale raison de réaliser le projet.
Vous souhaitez améliorer l’efficience de votre entreprise? Les équipes du CEI de Québec et de l’ERAC de la Capitale-Nationale sont là pour vous accompagner dans cette démarche. Découvrez comment nous pouvons vous aider à optimiser vos processus et à atteindre vos objectifs de développement en consultant notre offre de service ici.