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Les faillites en baisse de 7,7 % dans la RMR de Québec au premier trimestreFaits saillantsCommentaires

Le nombre de dossiers d’insolvabilité demeure bas dans la RMR de Québec. Au premier trimestre de 2013, la région a enregistré un total de 466 faillites. Elle inscrivait ainsi une baisse de 7,7 % par rapport à la même période en 2012, mais aussi son meilleur début d’année depuis au moins 2007 selon les données disponibles. Ce bon début d’année est un premier pas en vue d’abaisser le bilan annuel pour une quatrième année consécutive (1 868 faillites en 2012).

Faits saillants

  • Selon les résultats publiés par le Bureau du surintendant des faillites, le nombre de faillites a diminué de 7,7 % dans la RMR de Québec au premier trimestre de 2013, pour atteindre 466.
  • La baisse du nombre de dossiers d’insolvabilité du côté des consommateurs (-8,5 %) a compensé la hausse observée du côté des entreprises (+2,9 %).
  • La région administrative de la Capitale-Nationale a dénombré 455 faillites au premier trimestre de 2013, un recul annuel de 7,5 %.
  • Pour Chaudière-Appalaches, le nombre de faillites a diminué de 11,9 %, pour atteindre 208.
  • Le Québec a dénombré 6 531 faillites au premier trimestre, une baisse annuelle de 2,8 %. Au  Canada, 17 441 consommateurs et entreprises ont déposé leur bilan, un recul de 8,8 %.

Commentaires

Les consommateurs affichent une bonne santé financière dans la RMR de Québec. Au premier trimestre de 2013, 430 personnes ont déposé leur bilan, soit 40 de moins par rapport à l’an dernier 

(-8,5 %). Le gain de 6 100 emplois au premier trimestre, l’accroissement du revenu personnel disponible par habitant et les bas taux d’intérêt constituent des facteurs favorables pour réduire le nombre de faillites auprès des consommateurs.

Le bilan des entreprises est demeuré pratiquement inchangé. Au premier trimestre de 2013, le Bureau du surintendant des faillites a relevé 36 dépôts de bilan, comparativement à 35 à la même période en 2012 (+2,9 %). Cependant, ce début d’année s’inscrit comme l’un des meilleurs au cours des sept dernières années. La réalisation de plusieurs chantiers de construction majeurs, les efforts constants pour l’obtention de nouveaux contrats, la capacité d’innovation et le développement des marchés d’exportation constituent des facteurs favorables au secteur industriel.

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International