Dans un contexte de mondialisation des marchés et de vive concurrence internationale, les Journées Québec sont d’autant plus pertinentes et nécessaires, explique la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Mme Kathleen Weil : « De nombreux candidats français ont les compétences nécessaires pour répondre aux besoins des employeurs du Québec. Des entreprises de plusieurs secteurs d'activité sont à la recherche de travailleuses et travailleurs qualifiés pour maintenir et accroître leur compétitivité et leur part du marché, au Québec et à l'international. Les Journées Québec établissent le pont entre ces deux réalités. De plus, grâce au Programme de l'expérience québécoise, ces travailleurs jeunes, diplômés et francophones ont la possibilité de rester au Québec de façon permanente. »
« La prospérité de l’économie québécoise repose sur sa capacité à former la main-d’œuvre d’ici et à attirer les talents d’ailleurs pour combler les besoins des entreprises. Le Québec a non seulement des emplois intéressants à offrir dans plusieurs créneaux d’avenir, mais également une qualité de vie des plus enviables », a indiqué le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Sam Hamad.
Des régions en effervescence
Dans la région métropolitaine, les Journées Québec permettent de répondre aux besoins en main-d'œuvre, notamment dans les secteurs des technologies de l'information et des jeux vidéo, comme en témoigne M. David DaCosta, recruteur chez Ludia, une compagnie de jeux vidéo : « En tant que recruteur, je reçois énormément de CV de France directement et c’est toujours un peu difficile pour moi de passer des entrevues sur Skype. C’est donc parfait de pouvoir rencontrer les candidats en personne. On peut constater les compétences sur papier, on peut effectuer des tests techniques à distance, mais une conversation face à face, ça fait la différence ! »
Les talents internationaux contribuent aussi à la croissance rapide des secteurs d’innovation et de haute technologie du Grand Montréal, comme les technologies de l'information et des communications, les jeux vidéo et l’aérospatiale. « Les missions de recrutement Journées Québec ont déjà permis à quelque 75 entreprises de la région d’embaucher plus de 700 travailleurs qualifiés et expérimentés », a déclaré Mme Dominique Anglade, présidente-directrice générale de Montréal International. « Non seulement la disponibilité d'une telle main-d’œuvre est en soi un moteur de développement économique par son impact direct sur la productivité, mais elle est de plus, et le sera encore davantage dans l'avenir, un facteur déterminant dans la localisation des entreprises et l'attraction d'investissements étrangers », a-t-elle ajouté.
Le même son de cloche se fait entendre dans la région de Québec où le taux de chômage se maintient autour de 5 % depuis 2006 et où les taux d'activité et d'emploi se comparent à ceux des plus grandes villes canadiennes. « Les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches ont besoin de tous les talents pour combler d'importants besoins, et ce, dans plusieurs secteurs de l’économie. La croissance soutenue de nos entreprises, combinée aux départs massifs à la retraite, ouvre un éventail de possibilités d'emplois spécialisés, plus particulièrement en haute technologie et dans le secteur manufacturier où les employeurs n’ont d’autre choix que d'élargir leur bassin de recrutement. C’est exactement ce que nous permettent des initiatives comme Journées Québec », soutient M. Carl Viel, président-directeur général de Québec International.
De son côté, le Centre-du-Québec occupe la première position pour son secteur manufacturier avec un emploi sur quatre s'y rattachant. La MRC de Drummond, située en plein cœur du Québec industriel, profite d’un emplacement particulièrement stratégique. Selon le dernier bilan de la Société de développement économique de Drummondville (SDED), le secteur industriel a établi un record incontestable en 2014, avec des investissements industriels de 220 M$ et la création de 1 069 emplois. Pourtant, les besoins de main-d'œuvre dépassent le nombre prévu de diplômées et diplômés des programmes de la formation professionnelle et du collégial technique. M. Martin Dupont, directeur général de la SDED, rappelle que les Journées Québec ont permis à son organisation de recruter des candidats aux profils variés, dont des machinistes, des tôliers, des soudeurs, des chimistes et des ingénieurs. Après avoir participé à plusieurs missions de recrutement en France, en Belgique et en Espagne, la SDED est convaincue du succès de ces démarches.
À Sherbrooke, une entreprise manufacturière sur deux éprouve des difficultés à recruter de la main-d’œuvre, selon le récent inventaire effectué par Sherbrooke Innopole. « Le problème est particulièrement aigu au chapitre des programmeurs et des techniciens en génie, mais aussi du côté des soudeurs, des machinistes et des électromécaniciens. Il est triste d’entendre nos entrepreneurs dire qu’ils refusent des contrats par manque de main-d’œuvre qualifiée. Les Journées Québec répondent donc à un besoin présent et pressant pour nos entreprises », explique Mme Josée Fortin, directrice générale de Sherbrooke Innopole.
Source: Ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion
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