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Québec International et Léger présentent le Portrait des pratiques numériques des entreprises manufacturières de la région de la Capitale-Nationale

Québec International dévoile aujourd’hui les résultats du sondage sur les pratiques numériques des entreprises manufacturières de la région de la Capitale-Nationale. Réalisée par la firme Léger (bureau de Québec), la collecte des données de cette 3e édition s’est déroulée en mode hybride (combinant le Web et le téléphonique) entre le 2 décembre 2021 et le 3 janvier 2022, et a été menée auprès d’une centaine de hauts dirigeants d’entreprises manufacturières.

L’enquête visait notamment à interroger les entreprises manufacturières sur cinq aspects :

  • Le numérique au sein des entreprises manufacturières
  • L’usage des technologies selon le processus d’affaires
  • La maturité numérique
  • Les impacts du numérique sur les activités
  • L’exportation


CONSTATS MARQUANTS TIRÉS DU SONDAGE 

En général, depuis la dernière mouture de l’enquête en 2020, on décèle peu de changement. Cependant, les entreprises montrent tout de même de l’intérêt pour le numérique.

  • 22 % des répondants affirment que leur entreprise a un plan numérique à jour par rapport à 11 % en 2020.

  • 58 % des entreprises ont réalisé au moins un projet numérique au cours des trois dernières années :
    • 69 % d’entre elles ont investi moins de 100 000 $ dans ces projets et seulement 30 % ont bénéficié de programmes gouvernementaux (particulièrement du provincial et du fédéral) pour les aider à mener à terme ces projets.

  • 67 % des entreprises prévoient des investissements dans le numérique d’ici 2024;

  • 76 % des entreprises sondées ne disposent pas d’un plan numérique à jour et seuls 5 % ont réalisé le programme d’audit 4.0 du ministère de l’Économie et de l’Innovation.

 

UTILISATION DES OUTILS NUMÉRIQUES

La récent sondage présente des mouvements significatifs quant à l’utilisation et l’intensité d’usage de différentes technologies. Ainsi, les résultats indiquent une augmentation de l’utilisation des outils de cyberconférence, des plateformes en ligne et des applications de gestion électronique des documents, tandis que ceux associés à la vente, au marketing et au service à la clientèle sont en diminution.

  • Le WI-FI dans les bureaux (96 %) et les suites bureautiques (92 %) demeurent les outils les plus utilisés par les entreprises manufacturières.

  • Du côté des entreprises exportatrices, celles-ci sont plus nombreuses à avoir recours aux technologies de l’information et des communications (TIC) pour leurs activités liées au marketing, aux ventes, à la conception et fabrication de produits :
    • 45 % estiment que les TIC facilitent beaucoup leurs tâches au moment de la conception et de la fabrication de produits;
    • 43 % considèrent que les TIC facilitent considérablement leurs activités de vente hors Québec. Toutefois, seulement 2 % de ces entreprises jugent que les TIC sont performantes au niveau de leurs activités de vente;


PERSPECTIVES D’EXPORTATION

Ventes hors Québec

  • 47 % des entreprises exportatrices vendent principalement leurs produits à l’extérieur du Québec par le biais de représentants.

  • 32 % des entreprises vendent leurs produits par Internet, particulièrement grâce à leur site Web transactionnel 22 % alors que 24 % font appel à des agences.

  • 50 % réalisent moins de 25 % de leur chiffre d’affaires en vendant leurs produits sur le Web.

  • 84 % des entreprises exportatrices considèrent que l’encaissement de devises étrangères n’est pas problématique.

  • 25 % des entreprises non exportatrices ont déjà vendu leurs produits à l’extérieur du Québec et 74 % ne sont peu ou pas intéressées à le faire.

 

Environnement concurrentiel

  • 44 % des entreprises exportatrices et 28 % des non-exportatrices affirment que le principal frein à l’exportation est la capacité limitée de production. Une hausse significative pour les entreprises exportatrices (26 %) depuis 2020, dont les autres enjeux sont relatifs aux coûts élevés liés à l’exportation (40 %) et les difficultés d’accès au financement (33 %).

  • Par ailleurs, les entreprises non exportatrices considèrent aussi comme enjeux le fait que les produits ou services développés sont adaptés uniquement à un marché local (14 %), l’absence d’une demande à l’extérieur du Québec pour les produits et services développés (12 %) et la méconnaissance des marchés hors Québec (12 %).


« Les données recueillies au moyen de ce sondage seront très précieuses à Québec International puisqu’elles contribueront à orienter les efforts nécessaires pour maintenir un environnement d’affaires des plus concurrentiels. Il est primordial d’accompagner et d’aider les entreprises manufacturières de la région à optimiser leur productivité et leur compétitivité pour faire face aux défis de main-d’œuvre, notamment par la poursuite et le renforcement des actions du Centre d’expertise industrielle de Québec International. »

M. Carl Viel, président-directeur général de Québec International.


Pour consulter le rapport, cliquez ici

 

À propos de Québec International

Québec International contribue au développement économique de la région métropolitaine de Québec et à son rayonnement international. À titre d’agence de développement économique régionale, Québec International favorise la croissance des entreprises, soutient les secteurs de force et attire dans la région talents et investissements. Pour en savoir plus, consultez le www.quebecinternational.ca.

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