Faits saillants
- L’investissement non résidentiel a atteint 490,5 M$ dans la RMR de Québec au premier semestre de 2015, un repli de 15,3 % par rapport à la performance exceptionnelle de 2014.
- Notons que la moyenne des premiers semestres de 2011 à 2015 s’établit à 495,3 M$.
- Les dépenses en immobilisation ont augmenté de 9,6 % dans le secteur industriel, mais elles ont ralenti de 18,4 % du côté commercial et de 12,5 % pour le secteur institutionnel.
- Au Québec, la valeur de l’investissement non résidentiel a atteint 4,9 G$ pour les 6 premiers mois de 2015, une baisse annuelle de 6,7 %.
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Le secteur industriel s’est démarqué entre janvier et juin alors que les dépenses en immobilisation ont atteint 47,1 M$, une augmentation annuelle de 9,6 %. La hausse des nouvelles commandes, combinées aux opportunités qu’offrent l’agrandissement du parc industriel de St-Augustin et la réalisation de l’Espace d’innovation Michelet, contribuent à stimuler les projets d’investissement.
Le secteur commercial a enregistré une baisse des investissements de 18,4 %, pour atteindre 361,2 M$ au premier semestre. La fin de grands chantiers (Costco, Latulippe, etc.) et les annonces de fermeture ont ralenti les dépenses. À l’inverse, la deuxième moitié d’année s’annonce plus active grâce à la modernisation des grands centres commerciaux et à l’implantation de nouveaux détaillants.
Pour le marché institutionnel, 82,3 M$ ont été investis au cours des 6 premiers mois de 2015, un recul annuel de 12,5 %. L’arrivée à échéance du Centre Vidéotron pourrait expliquer ce repli. Cependant, les besoins variés qui caractérisent ce marché (espaces de bureaux, laboratoires, studios, infrastructures aéroportuaires, etc.) devraient stimuler les dépenses d’ici décembre.
Le début d’année confirme nos attentes, alors que la conjoncture ne laissait pas présager une performance aussi exceptionnelle que l’an dernier. Cependant, la diversité des projets non résidentiels s’avère un atout qui pourrait relever les investissements à Québec en deuxième moitié d’année, permettant de terminer l’année avec des dépenses totales d’environ 1 milliard de dollars.
Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International