Faits saillants
- La RMR de Québec a enregistré la création de 12 800 emplois au premier trimestre de 2014 par rapport au quatrième trimestre de 2013.
- Québec inscrit la 2e meilleure performance au Canada après Vancouver (+14 100 emplois), mais aussi son meilleur début d’année depuis celui de 2005 (+11 400 emplois).
- Le taux de chômage était de 4,1 % à Québec au premier trimestre, contre 4,7 % à la fin décembre, s’affichant comme le 2e plus faible au Canada derrière celui de Régina (3,7 %).
- La région métropolitaine a également bien fait en mars avec un gain mensuel de 2 900 emplois.
- Au Québec, le nombre d’emplois s’est accru de 15 100 entre février et mars. Le taux de chômage a repris une tendance baissière pour atteindre 7,6 % en mars, contre 7,8 % le mois précédent.
Commentaires
La région métropolitaine de Québec a débuté l’année 2014 comme elle avait terminé celle de 2013, sur les chapeaux de roues. Ce dynamisme lui permet d’ailleurs de se positionner parmi les plus performantes au Canada. Au premier trimestre, Québec a enregistré la création de 12 800 emplois par rapport au quatrième trimestre de 2013. Ce gain faisait suite à celui de 11 100 emplois le trimestre précédent, mais surtout, il s’inscrivait comme le 2e plus élevé après celui de Vancouver (+14 100 emplois). De plus, son taux de chômage est passé de 4,7 % à la fin décembre à 4,1 % à la fin mars, s’inscrivant comme l’un des plus faibles à l’échelle canadienne.
Ce début d’année exceptionnel provient particulièrement des secteurs rattachés aux services et à la fabrication. L’industrie de la construction demeure plutôt calme du côté de l’embauche, mais l’arrivée du printemps pourrait relancer graduellement le besoin de travailleurs sur les différents chantiers résidentiels, non résidentiels et routiers. De plus, les données du dernier trimestre semblent confirmer des gains du côté de l’emploi pour les jeunes de 15 à 24 ans alors que l’on avait constaté un certain recul en 2013 .
Ce bon début d’année augure bien pour la région et la période printanière pourrait prolonger cette situation. Cependant, le faible taux de chômage nous rappelle que le bassin de main-d'œuvre potentiel disponible devient de plus en plus restreint.
Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International