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RMR de Québec : gain de 25 800 emplois par rapport à janvier 2010 et toujours l’un des plus faibles taux de chômage (5,0 %) au Canada

Faits saillants

  • La RMR de Québec a maintenu un nombre d'emplois historiquement élevé en janvier 2011 (421 900) et supérieur à celui observé à la même période l'an dernier (396 100).
  • Toutefois, la région a enregistré une perte de 1 900 emplois en janvier 2011 par rapport à décembre 2010.
  • Malgré un repli du nombre de travailleurs, le taux de chômage est demeuré bas à 5,0 %, l'un des plus faibles au Canada après Régina (4,5 %).
  • Pour l'ensemble du Québec, le marché du travail a enregistré la création mensuelle de 3 100 emplois en janvier 2011. Toutefois, l'accroissement plus élevé de la population active que du nombre de travailleurs a fait augmenter le taux de chômage de 0,4 point de pourcentage, pour atteindre 7,9 %.

Commentaires

La RMR de Québec affiche un niveau historiquement élevé de 421 900 travailleurs, un gain de 25 800 par rapport au même mois l'an dernier. Plusieurs chantiers résidentiels et non résidentiels se poursuivent. La plupart de nos secteurs de pointe (optique-photonique, jeux vidéo, arts numériques, biopharmaceutique, etc.) continuent de recruter. De plus, le niveau de confiance élevé contribue à maintenir le rythme de consommation.

Cependant, le marché de l'emploi a ralenti pour un deuxième mois consécutif dans la RMR de Québec en janvier (-1 900 emplois). Ce recul est cohérent avec notre scénario pour 2011. En effet, les importants gains réalisés en fin 2010 pourraient modérer l'appétit des entreprises qui désireraient embaucher de nouveaux candidats en première moitié de 2011. Toutefois, l'amélioration progressive des signes économiques et la volonté des entrepreneurs d'accroître leur volume de main-d'œuvre auront des effets plus convaincants sur la création d'emplois à partir du début de l'été.

Par ailleurs, les entreprises exportatrices de biens et services devront continuer de s'ajuster à la faible reprise économique mondiale, l'instabilité des prix du pétrole, le recul des nouvelles commandes et le passage du dollar canadien au-dessus de la devise américaine.

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International