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RMR de Québec : La valeur des permis de bâtir en hausse de 35,2 % au deuxième trimestre, pour atteindre 501,5 M$

Le secteur de la construction se porte bien dans la région. La diversité des projets privés et publics contribuent d'ailleurs à maintenir la valeur des permis de bâtir à des niveaux historiquement élevés. Au deuxième trimestre de 2011, la valeur se chiffrait à 501,5 M$ à Québec, une hausse de 35,2 % par rapport au trimestre précédent. La région affichait, du même coup, sa meilleure performance depuis le deuxième trimestre de 2009 (519,6 M$).

Faits saillants

  • La valeur des permis de bâtir a atteint 501,5 M$ dans la RMR de Québec au deuxième trimestre de 2011, une hausse de 35,2 % par rapport au trimestre précédent.
  • La région affiche sa meilleure performance depuis le sommet de 519,6 M$ enregistré au deuxième trimestre de 2009.
  • L'ensemble des composantes ont contribué à relever la valeur des permis de bâtir au dernier trimestre : industriel (+580,5 %), institutionnel (+37,7 %), commercial (+34,1 %) et résidentiel (+27,2 %).

Commentaires

Le secteur de la construction se porte bien dans la région. La diversité des projets privés et publics contribuent d'ailleurs à maintenir la valeur des permis de bâtir à des niveaux historiquement élevés. Au deuxième trimestre de 2011, la valeur se chiffrait à 501,5 M$ à Québec, une hausse de 35,2 % par rapport au trimestre précédent. La région affichait, du même coup, sa meilleure performance depuis le deuxième trimestre de 2009 (519,6 M$).

Agissant comme un baromètre, la remontée de la valeur des permis de bâtir au deuxième trimestre laisse présager un automne occupé sur les chantiers de la région de Québec. À cet effet, selon une compilation de Québec International, une trentaine de projets, d'une valeur approximative de 2 G$, attendent les autorisations nécessaires ou le moment propice pour démarrer.

Encore une fois, les chantiers résidentiels et d'immeubles de bureaux retiendront l'attention en raison des faibles taux d'inoccupation, soit respectivement de 1 % et de 4,6 %. D'autres chantiers s'ajouteront dans les secteurs des sciences, du commerce de détail, de l'hébergement, du transport (maritime et aérien) et de la production d'énergie renouvelable, pour ne nommer que ceux-là.

Louis Gagnon
Économiste principal
Québec International