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Séminaire sur l’Accord économique et commercial global (AECG) Canada – Union européenne : un vif succès!

C’est devant une salle comble de plus de 150 personnes que M. Pierre Marc Johnson, négociateur en chef de l’Accord pour le Québec et ancien premier ministre du Québec, est venu donner une conférence le 4 juin dernier, à Québec. Avec pour sujet les enjeux de l’Accord économique et commercial global Canada - Union Européenne(AECG), cette conférence s’inscrivait dans un séminaire qui avait pour objectif d’informer les entreprises de la région à propos des éléments de cet accord qui changera les règles du commerce entre le Canada et l’Europe. Les conférences présentées ont permis de fournir quelques pistes afin de permettre aux entrepreneurs de bien se préparer aux différentes opportunités qui seront offertes avec cette nouvelle ouverture du marché européen.
Accord économique et commercial global Canad - 4 juin 2014
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Accord économique et commercial global Canad - 4 juin 2014 p2
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Accord économique et commercial global Canad - 4 juin 2014 p3
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C’est devant une salle comble de plus de 150 personnes que M. Pierre Marc Johnson, négociateur en chef de l’Accord pour le Québec et ancien premier ministre du Québec, est venu donner une conférence le 4 juin dernier, à Québec. Avec pour sujet les enjeux de l’Accord économique et commercial global Canada - Union Européenne(AECG), cette conférence s’inscrivait dans un séminaire qui avait pour objectif d’informer les entreprises de la région à propos des éléments de cet accord qui changera les règles du commerce entre le Canada et l’Europe. Les conférences présentées ont permis de fournir quelques pistes afin de permettre aux entrepreneurs de bien se préparer aux différentes opportunités qui seront offertes avec cette nouvelle ouverture du marché européen.

Un partenaire historique

l’Europe partage avec le Canada une relation profondément enracinée dans l’histoire et est un partenaire privilégié pour le Québec. En effet, on constate au cours de la dernière décennie une croissance soutenue des échanges économiques entre le Québec et l’Europe, faisant de celle-ci le deuxième partenaire économique du Québec.

Un accord de grande ampleur

Au cours de sa conférence, monsieur Pierre Marc Johnson a entretenu les participants de façon fort éloquente sur les nombreuses sphères, répercussions et opportunités que constitue l’accord. Rappelons que L’AECG constitue l’accord de libre-échange le plus important négocié par le Canada depuis l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), entré en vigueur en 1994. Il offrira un accès privilégié à un marché de 500 millions de consommateurs. Il régit les aspects suivants :

  • l’accès des biens, des services et de l’investissement aux marchés;
  • la mobilité des personnes;
  • le commerce électronique;
  • les marchés publics;
  • la propriété intellectuelle;
  •  la concurrence, le marché du travail;
  • l’environnement;
  • et bien d’autres.

Il a de plus été affirmé au cours du séminaire que le gouvernement du Québec a été l’un des principaux promoteurs de l’AECG, dont les négociations ont officiellement été amorcées le 6 mai 2009. Au Québec, l’AECG entraînera des retombées économiques d’environ 2,2 milliards de dollars par année en termes de PIB et la création de 16 000 emplois.

Un processus de ratification complexe

Pour la première fois de son histoire, a participé pleinement aux négociations d’un accord de commerce international dans les domaines relevant en tout ou en partie de ses compétences législatives. Il a ensuite décrit les étapes à venir menant à la ratification de l’accord. Ainsi, une fois la négociation officiellement conclue, les parties procéderont à la révision juridique et à la traduction de l’Accord dans les langues officielles des deux Parties (24 langues au total), qui s’étalera sur plusieurs mois. Quand cette étape sera terminée, l’Accord sera officiellement signé et le processus de ratification pourra débuter. Il convient de noter qu’une mise en œuvre provisoire de l’Accord est prévue avant que le processus de ratification européen ne soit mené à terme.

Au Québec, l’Accord sera déposé à l’Assemblée nationale pour approbation avant que le gouvernement québécois ne se déclare lié par l’Accord. Dès l’adoption de l’Accord par les parlements respectifs d’ici environ 24 mois, c’est instantanément 98 % des barrières tarifaires qui seront levées entre le Canada et les 28 pays membres de l’Union européenne. 

Un outil supplémentaire au service des entreprises

Sans aucun doute, cet accord sera un nouvel «outil», qui permettra aux entreprises québécoises d’avoir un avantage concurrentiel important sur le marché européen face à la compétition internationale. Des messages à retenir Les entrepreneurs présents à ce séminaire ont grandement apprécié les présentations qui y étaient offertes. Pour celles-ci, l’Accord de partenariat constituera une opportunité à saisir et créera un momentum. Voici quatre grands messages, selon les conférenciers, qu’elles auront à retenir :

  • Bien se préparer afin d’accéder au marché européen. Les entreprises québécoises auront une fenêtre d’opportunité plus ou moins longue, pour se positionner sur le marché européen, avant que des entreprises américaines ou japonaises ne bénéficient des mêmes avantages. 
  • Bien s’informer sur le marché européen, le secteur, la compétition, les règles du jeu, etc.   L’Accord définira de nouvelles règles, il faudra bien connaître celles qui s’appliquent à leurs produits, pour pouvoir en tirer profit.
  • Réfléchir sur la meilleure façon d’aborder le marché européen, la meilleure stratégie de l’entreprise en fonction des  moyens humains et financiers disponibles.
  • Profiter des différents services offerts par les gouvernements et autres partenaires publics.  

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