De gauche à droite : M. Manuel J. Rodriguez Pinzon, professeur titulaire de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG – Gestion et surveillance de la qualité d’eau potable de l’Université Laval (CREPUL-UL); M. Carl Viel, président-directeur général de Québec International; Mme Sonja Behmel, présidente-directrice générale de WaterShed Monitoring; M. Luc Sirois, innovateur en chef du Québec.
La première de la série laissait la parole à Sonja Behmel, à la tête de l’entreprise WaterShed Monitoring, qui a discuté d’innovation dans la gestion de l’eau. L’entreprise de Québec aide les organisations qui prélèvent, distribuent, assainissent et rejettent de l’eau à optimiser leurs opérations par une meilleure collecte, gestion et utilisation des données relatives à l’eau.
« Tout le monde ne pourra pas devenir la Silicon Valley ou Boston; mais ici, dans la Capitale-Nationale, on peut être une région avec des entreprises prospères, qui ont un impact et qui vont créer de la richesse », a fait valoir l’innovateur en chef.
La productivité reste un enjeu lorsqu’on se compare à d’autres juridictions nord-américaines. Le niveau d’éducation est un ingrédient essentiel pour hausser celle-ci, a indiqué M. Sirois, ainsi que la recherche et le développement.
À ce chapitre, « c’est important de maintenir l’effort », a-t-il ajouté, puisque le Québec fait bonne figure comparativement à l’Ontario ou au reste du Canada. Toutefois, « c’est au niveau de la recherche en entreprise qu’on voit qu’il y a un déclin », a observé le conférencier.
M. Luc Sirois, innovateur en chef du Québec
Innovation dans la Capitale-Nationale
L’auditoire a pu avoir un avant-goût d’un portrait de l’innovation dans la Capitale-Nationale, projet réalisé en collaboration avec QI, qui sera publié prochainement.
On y apprend, entre autres, que près du tiers des entreprises n’ont pas de projet d’innovation dans la région. Parmi les raisons évoquées : l’absence de nécessité, la pandémie, et dans une moindre proportion, le manque de main-d’œuvre, puis le financement.
L’aversion à l’échec peut freiner la prise de risque, même si cette dernière est nécessaire à l’innovation, a fait remarquer M. Sirois. Sur plusieurs centaines d’idées et de projets, seulement une poignée donnera lieu à des lancements et à des succès commerciaux. Il suggère de s’inspirer du domaine sportif où la prise de risque est davantage encouragée. Au hockey, par exemple, on n’hésite pas à lancer la rondelle des dizaines de fois avant de finalement compter un but, a-t-il illustré.
La journée suivante, l’innovateur en chef s’est arrêté au CAMP, l’accélérateur-incubateur technologique de Québec, pour discuter d’entrepreneuriat technologique et d’innovation.