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Un webinaire porteur pour l’industrie des sciences de la vie

Le 8 octobre dernier, Québec International, Québec VITAE et BIOQuébec, en collaboration avec la Banque Nationale et ROBIC, ont tenu un panel d’échanges portant sur l’impact des changements du CEPMB (Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés) pour le Québec. Le CEPMB, un organisme indépendant qui détient des pouvoirs quasi judiciaires, s'assure que les produits médicamenteux brevetés ne sont pas vendus au Canada à des prix excessifs.

L’activité, animée par Mme Tasha Kheiriddin, consultante en affaires publiques, commentatrice politique, écrivaine et conférencière, tombait à point, alors que l’innovation prend plus que jamais une place d’importance dans le quotidien des Québécois et Québécoises ainsi que plus largement, des Canadiens et Canadiennes.

Ainsi, le moment était opportun pour discuter ouvertement de la récente réforme du CEPMB, un sujet critique et avec des enjeux bien concrets pour l’industrie des sciences de la vie et technologies de la santé. En effet, les récentes modifications adoptées par le Conseil amènent leurs lots d’incertitudes sur le prix des médicaments au Canada, sachant que cette politique de prix influence directement le lancement de nouveaux médicaments au pays.

Pour discuter des enjeux économiques, politiques et sociaux entourant cette réforme, les participants ont pu compter sur la présence de plusieurs acteurs de renom qui ont alimenté les réflexions :

  • Alain Dubuc, économiste, auteur, journaliste et commentateur politique;
  • Yanick Labrie, économiste de la santé, chercheur et conférencier;
  • Paul L’Archevêque, dirigeant de l’innovation – Ministère de la Santé et des Services sociaux;
  • Olivier Jérôme, directeur général régional – Fibrose Kystique Canada.

L’activité a démontré que ce sujet est une priorité pour les acteurs de l’industrie, réunissant au total plus d’une centaine de participants venus écouter les panélistes discuter des impacts de la nouvelle réglementation du CEPMB, du rôle et de la place de la santé dans l’identité canadienne, des investissements en santé et en recherche ainsi que de la commercialisation de nouveaux médicaments.

Tout au long de l’activité, les participants ont pu soumettre des questions aux panélistes. Ainsi, des réponses aux enjeux plus précis de l’auditoire ont été données, rendant l’activité d’autant plus actuelle et interactive.

À la lumière des échanges, plusieurs conclusions et pistes d’action ont été identifiées, certaines spécifiques à des secteurs d’activités, d’autres communes à l’ensemble de l’industrie. Dans tous les cas, l’activité a permis de mettre les assises sur un enjeu de société, et de conduire à des réflexions et à des changements sur la politique actuelle.