Des échanges avec des entreprises et des laboratoires québécois ont été organisés les 17 et 18 mai derniers. De plus, les membres de la délégation ont eu l’occasion de visiter les installations du Groupe SiliCycle, situées dans le parc technologique à Québec, ainsi que celles de BOSK Bioproduits.
Plusieurs projets sont en discussion entre entreprises québécoises et françaises.
Des arrêts au Centre de recherche en organogénèse expérimentale de l’Université Laval / LOEX, ainsi qu’au CAMP, incubateur d’entreprises technologiques, étaient aussi au programme.
En plus des activités de réseautage, la Cosmetic Valley a participé à une table ronde sur l'utilisation des cannabinoïdes dans les cosmétiques hier, dans le cadre de la 3e Conférence canadienne sur le cannabis, organisée par PurCann Pharma, une filiale de Groupe SiliCycle.
Cet accueil d’une délégation de la filière parfumerie-cosmétique est possible grâce au Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée, qui permet de soutenir la coopération entre les deux pays.
En 2020, la Cosmetic Valley représentait 3 200 entreprises, dont 80 % de PME et une centaine de grandes marques et plus de la moitié du chiffre d’affaires en France, qui lui s’élève à 45 milliards d’euros.
De leur côté, les entreprises québécoises, surtout des PME, peuvent mettre de l’avant une expertise en recherche et développement, une flexibilité et la possibilité de créer rapidement des produits de niche, selon le ministère de l’Économie du Québec. Elles « élaborent bon nombre d'ingrédients actifs et naturels spécifiques au Québec à partir d'extraits de sa forêt boréale, de ses produits marins et des dérivés de petits fruits et du lait ».
Dans la nouvelle Stratégie québécoise des sciences de la vie 2022-2025, le gouvernement mentionne sa volonté de favoriser des synergies entre l’industrie forestière et d’autres secteurs, dont celui des cosmétiques, et souligne la nécessité de développer et commercialiser des produits forestiers innovants.