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Une première moitié d'année favorable à l'emploi dans la RMR de Québec

Faits saillants

  • Au deuxième trimestre de 2018, la RMR de Québec a enregistré 460 200 emplois, une hausse de 2 800 par rapport au premier trimestre.
  • L’excellente première moitié de l’année 2018 affiche un gain de 8 000 emplois, contrastant avec les pertes d’emplois des six premiers mois de 2017.
  • Entre les mois de mai et de juin, la région a observé une perte de 2 800 emplois, soit une première diminution mensuelle après dix mois consécutifs de croissance.
  • Le taux de chômage est demeuré faible à 3,8 %, une légère hausse par rapport au 3,6 % inscrit au premier trimestre.
  • Quant au Québec, 6 500 emplois ont été perdus ce mois-ci et le taux de chômage a légèrement augmenté pour atteindre 5,4 %.

Commentaires

La région a dénombré 460 200 emplois au deuxième trimestre de 2018, soit 2 800 de plus qu’aux trois premiers mois de l’année. Malgré le ralentissement de l’emploi observé au mois de juin, la région de Québec a enregistré un excellent début d’année. À cet effet, 8 000 emplois ont été créés au premier semestre de 2018, contrastant avec les pertes d’emplois observés au cours des six premiers mois de 2016 et de 2017. Quant au taux de chômage, il demeure faible à 3,8 %, une légère hausse par rapport au 3,6 % inscrit au premier trimestre de 2018. Cette hausse est liée à la croissance de la population active. La région maintient tout de même son 2e rang au Canada derrière Peterborough (2,7 %) au chapitre du chômage.

La croissance de la population active de 9 600 personnes, observée depuis janvier, laisse présager que l’embauche pourrait se poursuivre d’ici la fin de l’année. Cette croissance du bassin de travailleurs devrait permettre aux entreprises de pourvoir des postes vacants et d’assurer leur expansion. Cette situation est attribuable, entre autres, à une adhésion au marché du travail marquée des 15 à 24 ans et des 55 ans et plus. Somme toute, la rareté de main-d’œuvre persiste dans la région et ces groupes d’âge pourraient faire partie de la solution. Cette avenue semble viable puisque leurs taux d’emploi respectifs sont relativement bas, 70,7 % et 35,9 % en juin, comparativement au taux de 90,5 % des 25 à 54 ans.

Depuis le début de l’année, la plupart des secteurs de l’économie ont intensifié leurs besoins de main-d’œuvre dans la région. Les secteurs des services financiers, de l’assurance, de l’immobilier ainsi que celui de l’enseignement accaparent la part du lion. D’autres secteurs, tels que l’administration publique et les services d’information, de culture et de loisirs ont contribué dans une moindre mesure à ce bilan positif. Du côté du secteur manufacturier, on observe peu de mouvement. Quant à la construction et aux services professionnels, scientifiques et techniques, ils ont jusqu’à maintenant un bilan légèrement négatif.



Émile Émond
Économiste
Québec International

 

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